Aujourd'hui, je voulais vous parler de séries télé.
Oh, pas beaucoup. Juste 5, mais essentielles. Simplement celles qui ont fait battre mon petit cœur de spectatrice pour de vrai, celles qui ont vraiment compté et dont je ne me lasse pas (j'en connais certains épisodes sur le bout des doigts) : "Friends" d'abord et évidemment, "Une Nounou d'enfer", "Men in trees", "Docteur Quinn" et "Sex & the City". Voilà les 5 "familles télévisuelles" qui m'ont adoptée pour de bon, touchée, fait rire, le temps de leur existence. Coups de cœur, coups de foudre (je sais bien qu'il existe une tonne de nouveaux feuilletons sortis depuis mais "I guess I'm just an old-fashioned girl"...).
Et, en ce début d'après-midi, c'est surtout la cinquième que j'avais envie d'évoquer parce que, au bout d'un marathon de plusieurs semaines, je viens d'en revoir l'ultime épisode en DVD. Ne parlons pas des films (que j'ai trouvés à peine "moyens") mais bien de cette série qui a révolutionné nos petits écrans à la fin des années 90. Parce que, parfois, les filles de la montagne ont besoin de leur dose de vie citadine ! ^_^
Dans "Sex & the City", ce qui me plaît surtout, c'est :
♥ l'omniprésence de New York (sous toutes ses coutures et en toutes saisons),
♥ l'importance de l'art (nombre d'épisodes contiennent des scènes se déroulant dans des galeries, notamment celle de Charlotte, et je ne parle même pas de Maria, des cocktails organisés en l'honneur d'artistes, des vernissages ni de l'imbuvable Petrovsky),
♥ la place de l'écriture (les chroniques de Carrie, la publication de son livre, le monde de l'édition, l'univers de "Vogue", la douloureuse compétition avec Berger),
♥ les nombreux déjeuners, petits déjeuners, brunches, dîners auxquels on est convié à chaque épisode,
♥ l'histoire amoureuse et familiale de Steve et Miranda (une des plus réalistes et touchantes que j'aie jamais vues à l'écran, avec une rencontre fulgurante, une relation chaotique mais qui finit par fonctionner, sans oublier Madga, et puis la maman de Steve qu'il faut prendre en charge...),
♥ Miranda et les enfants (le sien en particulier),
♥ le couple Charlotte-Harry (soudé et adorable malgré les épreuves que ces deux-là traversent),
♥ la terrible Bunny MacDougal (et son fils, interprété par l'incomparable Kyle MacLachlan),
♥ les scènes sympathiques entre Charlotte et son confident gay Anthony,
♥ la toute mimi Elizabeth Taylor à poils,
♥ le franc-parler de Samantha (l'in-cro-ya-ble Miss Jones) et son courageux combat contre le cancer,
♥ le dévouement de Smith,
♥ la saison 4 qui est extrêmement bien ficelée (avec Aidan et l'écureuil dans le chalet au fond des bois ; des épisodes incroyablement tristes mais beaux comme quand Miranda perd sa mère, d'autres très drôles et, en point d'orgue, la naissance de Brady),
♥ l'inoubliable scène au cours de laquelle Carrie et Big swinguent au ralenti sur "Moon River",
♥ la coupe courte de Carrie dans la saison 5,
♥ la saison 6 vraiment bien pensée aussi (qui se termine en apothéose avec le "big" retour de Mister John),
♥ les "hi, kid !" si "rétro" de Big à Carrie dans les dernières saisons,
♥ les leçons de vie, les leçons de femmes que nous donnent les personnages,
♥ pour finir, la célébration de l'amitié sous toutes ses formes (avec des larmes, des secrets, une immense solidarité, des réconciliations et surtout de grands éclats de rire) !
Sur ces notes de bonne humeur, je vous souhaite à tous une agréable fin de week-end.