Léon Tolstoï, "La tempête de neige"

Par une nuit d'hiver, au cœur de la steppe, le narrateur se retrouve à conduire une voiture en pleine tourmente. Les chevaux sont perdus, le froid est presque intolérable... Et pourtant, il faut continuer. Une nouvelle d'une quarantaine de pages, réfrigérante et dépaysante à souhait.

Le froid commençait à envahir l'une de mes jambes et lorsque je me retournais pour mieux me couvrir, la neige accumulée sur mon col et mon bonnet de fourrure se déversait dans mon cou et me faisait frissonner; mais dans l'ensemble, je me sentais encore au chaud dans ma pelisse, et la somnolence me gagnait.

Lecture commune avec Milly : son article se trouve ici.