Les chats de Sarah Kay

Depuis quelques mois, mon chez-moi devient de temps à autres (et même parfois un petit peu plus que ça ^_^) mon "chez-moi-et-demi" et je dois dire que j'aime assez les changements qui s'y opèrent : par exemple, plus souvent, le parfum d'une quiche lorraine en train de dorer ou d'oignons en train de rissoler. Oui, ça, tout simplement... et pour le plaisir, pas parce que j'y suis obligée. D'un coup, ça fait plus "maison".

Je ne dis pas que ça donne du sens (le sens y était déjà, avant), ça en donne juste un autre, sans doute plus doux. D'autres choses peuvent désormais attendre : l'essentiel, lui aussi, a un peu changé.

Mais il y a des jours où mon chez-moi reste mon "chez-moi-point" ; dans ce cas, le calme ne me fait pas peur. Bien au contraire. Seule, et depuis toute petite, je ne me suis jamais, jamais, jamais ennuyée (comment font ces gens qui ne supportent pas la solitude ?).
Dans tous les cas, le chalet demeure mon point d'ancrage, phare à ne pas perdre de vue, refuge-cabane tout là-haut perché : la promesse d'un cocon choisi, après des journées souvent plus que survoltées.

Aujourd'hui, il a fait très gris, pâle, très "neige" et si le thermomètre n'affichait pas une température de 6°C, les flocons blancs ne tarderaient pas à ponctuer le paysage. Plus loin, au-delà, sur les hauteurs, c'est d'ailleurs ce qui doit se passer. Aussi, en sortant du travail et après avoir fait les courses, n'avais-je qu'une envie : remonter dans mon antre et fermer la porte, pouvoir faire les choses à mon rythme, bref rentrer chez moi et retrouver les chats de Sarah Kay...

Ne sont-ils pas adorables, ces mini-félins, presque toujours croqués côté pile, avec leurs p'tits dos roux bien rebondis ? Et leurs oreilles délicates qu'on s'attend à voir s'agiter d'un instant à l'autre ? Finalement, peut-être est-ce toujours le même ? Celui de la dessinatrice, pourquoi pas ?
Bonne soirée à tous.