Madeleine Wickham (Sophie Kinsella), "Cocktail club"

Il y a 3 ou 4 ans, ma première rencontre avec "Sophie Kinsella" (pseudonyme de Madeleine Wickham) fut brève et absolument désastreuse puisque je n'ai même pas pu aller au-delà des 50 premières pages de son Accro du shopping, tant j'avais envie de mettre des baffes à son héroïne (véridique) ; décidément, ce roman n'était pas pour moi !

Et puis Ness m'a donné l'occasion de refaire une tentative avec Cocktail Club : pourquoi pas une réconciliation avec cette auteure de chick-litt dont tout le monde parle / a parlé ? Verdict : ça s'est beaucoup mieux passé cette fois ! Merci, cocotte ! ^_^
Trois amies journalistes à Londres, Candice, Maggie et Roxanne, ont l'habitude de se retrouver une fois par mois dans leur pub fétiche pour papoter autour de délicieux cocktails.

Un soir, pourtant, Candice invite la serveuse à se joindre à elles : en effet, elle a reconnu Heather, une de ses camarades du collège. Elle se souvient aussi que le père de sa vieille copine s'est retrouvé ruiné par la faute de sa propre famille ! Dès lors, n'écoutant pas les mises en garde de ses meilleures amies, Candice va vouloir se racheter en aidant Heather à tout prix. Mais est-ce vraiment une bonne idée ?
Autour de cette intrigue principale, d'autres histoires gravitent, comme celle de Roxanne, amoureuse depuis 6 ans d'un mystérieux homme marié, ou celle de Maggie, sur le point d'accoucher et de partir se terrer dans sa maison de campagne avec son époux qui se voit gentleman farmer.
Finalement, ce sont ces deux récits parallèles qui m'ont le plus plu car ils m'ont touchée... même si je ne trouve décidément pas ça normal de boire de l'alcool quand on est enceinte ou quand on allaite son enfant, mais bon en Angleterre, apparemment, ça se fait ! Et puis on suit Roxanne, journaliste free-lance, sur les plages de Chypre ou au bord d'une piscine niçoise et un peu de soleil, alors qu'un vent glacial souffle dehors, c'est toujours agréable.
Candice, elle, trop naïve, gentille et idéaliste, m'a passablement agacée.
Bref, une lecture sympa, facile, légère mais pas trop, et au final une jolie histoire d'amitié contenant le nom "CLUB" et qui fait office de prélude au Mois Anglais tout proche.
348 pages

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