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Le tout premier pixel de ce cottage-ranch-refuge a été posé en septembre 2009 (avant ça, je bloguais "en secret" ;-p). J'espère que vous vous sentirez bien dans ma seconde maison, un terrier de clics et qu'on croque, où collectionner coups de coeur et jolis souvenirs...

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1 septembre 2014

Susie et Aliyah Morgenstern, "Terminale ! Tout le monde descend"

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Ce roman, je l'ai lu une première fois quand j'étais au collège. Rien que pour le plaisir de m'y replonger, je l'ai à nouveau emprunté à la médiathèque tout récemment.
Il s'agit d'un ouvrage rédigé à 4 mains qui rassemble plusieurs chroniques autour du thème : "avoir une fille lycéenne à fleur de peau à la maison, à Nice, au milieu des années 80". Le petit-déjeuner, le retour du bahut, le shopping, le cinéma, la rentrée, la fête d'anniversaire, le bac de français... autant de vignettes vues en deux temps : d'un côté, la vision de la mère (l'écrivain Susie Morgenstern, qui à l'époque travaillait encore sur sa thèse) ; de l'autre, le point de vue de la fille (Aliyah).

Chacune n'est pas tendre avec l'autre, mais n'est pas tendre non plus avec elle-même. L'ensemble est ultra-réaliste, bourré d'humour (souvent caustique, voire corrosif) mais aussi de réflexions très justes sur cet inexplicable et éternel combat qu'est parfois la relation mère-fille. L'occasion pour Susie et Aliyah de s'écrire les choses qu'elles ne se sont sans doute jamais dites. Un court extrait concernant (au hasard ;-p) le rangement de la bibliothèque familiale :

"Comment as-tu pu mettre les livres dans une telle pagaille ?"
Quand même, mettre les livres debout, l'un après l'autre, côte à côte, est-que ça demande un apprentissage de haute technicité ? Il doit y avoir une façon psychologique de le lui dire avec tact. Alors je lui lance : "N'importe quel crétin peut mettre des livres sur une étagère !"

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Susie Morgenstern est née en 1943 dans le New Jersey et vit en France depuis la fin des années 60.

A mi-chemin entre l'étude sociologique et la thérapie de groupe (la fille cadette, Mayah, ainsi que le mari de Susie sont aussi présents dans leurs propres rôles), ce journal intime à deux voix est une vraie réussite (comme à peu près tout ce qu'a entrepris - et entreprend toujours - la pétillante Susie M.).
156 pages

De la même auteure, je me souviens avoir déjà apprécié :
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La Sixième est un de mes romans fétiches : lu, relu et re-relu à maintes reprises depuis que j'ai 10 ans !

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