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Le tout premier pixel de ce cottage-ranch-refuge a été posé en septembre 2009 (avant ça, je bloguais "en secret" ;-p). J'espère que vous vous sentirez bien dans ma seconde maison, un terrier de clics et qu'on croque, où collectionner coups de coeur et jolis souvenirs...

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4 septembre 2014

Malika Ferdjoukh, "Chaque soir à 11 heures"

Susie lundi, Marie-Aude mercredi, Malika aujourd'hui : et voilà, en cette semaine de rentrée, mon trio-fétiche au complet ! ^_^

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Une impression générale d'abord : je ne m'attendais absolument pas à ça ! Oui j'avais vu ce roman circuler sur le web, oui je savais qu'il s'agissait d'une histoire de jeunes gens, mais je ne pensais pas qu'il s'agirait d'un quasi-thriller absolument captivant...

A Paris, Willa (Wilhelmina) Ayre, saxophoniste à ses heures, sort avec le frère de Fran, sa meilleure amie : Iago fait des ravages au lycée Saint-Lycomède, et pas seulement parce que son père possède une grande chaîne d'hôtels de luxe. Willa, qui se trouvait jusqu'à présent totalement quelconque, prend confiance en elle.
Et puis, pendant une fête, elle rencontre l'étrange et ténébreux Edern, héritier franchement geek des laboratoires pharmaceutiques Fils-Alberne, amateur de films d'horreur et de longs manteaux sombres. Edern invite alors la jeune fille dans la vieille maison des Fils-Alberne, à Montmartre, où vivent un frère aîné, Roch, une petite sœur aveugle, Marni, et d'autres personnages assez déroutants ; une maison où flottent encore les spectres des parents, Carlotta et Henri, disparus tragiquement ; une maison cernée par la neige et où des événements bizarres se produisent chaque soir à 11 heures...

Sans titre 6

Sur fond de musique, de chimie, de sculpture, de chats tout roux et de déplacements en funiculaire, Malika Ferdjoukh nous offre ici une enquête passionnante doublée d'un étonnant roman d'amour et d'une étude intéressante sur la relation parents-enfants. Inégalable et résolument chantante, son écriture fantaisiste m'a encore une fois parlé, emportée, ravie (par exemple les slovènes qui parlent anglais en mettant "des skis aux voyelles"). Quelle richesse du langage, de la phrase, des sons, des prénoms, quel sens du détail ! Bon, vous l'aurez compris : je me suis à nouveau régalée avec la prose de Miss Ferdjoukh, ne voyant pas les pages passer, surfant sur son souffle ébouriffant de modernité et récoltant les "petits cailloux"-références qui mènent de ce texte vers d'autres de ses ouvrages. Une lecture parfaite pour l'automne-hiver !
En revanche, Flammarion mériterait un bon coup de pied aux fesses : quand on publie des livres aussi réussis, on évite les coquilles d'impression (lettres en trop, mots oubliés), irrespectueuses du travail de l'auteure. Grrrr...
402 pages

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