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🍪 Fondant Grignote 🍰

Le tout premier pixel de ce cottage-ranch-refuge a été posé en septembre 2009 (avant ça, je bloguais "en secret" ;-p). J'espère que vous vous sentirez bien dans ma seconde maison, un terrier de clics et qu'on croque, où collectionner coups de coeur et jolis souvenirs...

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26 octobre 2014

Claude Izner, "Le Carrefour des Écrasés"

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Novembre 1891. Entre la rue Montmartre et le Faubourg Poissonnière, à Paris, on retrouve le corps d'une jeune fille au visage vitriolé. Tout de rouge vêtue, la victime ne portait pas de chaussures. Pourtant, Grégoire Mercier, un pauvre homme qui élève des chèvres dans une chambre miteuse, apporte à Victor Legris, notre libraire de la rue des Saints-Pères, un escarpin rouge contenant, en guise de semelle, le papier à en tête de sa boutique. Qui est la mystérieuse jeune femme du Carrefour des Ecrasés ? Et pourquoi, depuis ce premier meurtre, les assassinats se multiplient-ils ? Victor et son commis Joseph, qui vit toujours chez maman Euphrosine (j'adore leur duo), vont mener leur enquête.

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Une enquête qui les mènera dans plusieurs guinguettes et caf'-conc' (cafés-concerts) jusqu'au Moulin Rouge, fréquenté par Toulouse-Lautrec, Verlaine et Erik Satie. Ils se rendront même dans une sombre chapelle où une vieillarde croit voir une apparition (Halloween approche ^_^) :

"A moi ! Il y a un fantôme..."
Victor pénétra dans l'édifice glacial avec la sensation de parcourir une grotte où se tapissait un animal sauvage. Le demi-jour était troué de flammes frémissantes autour desquelles les personnages des tableaux s'animaient brièvement, hantés du désir de vivre enfin une existence en trois dimensions. Des souvenirs d'effrayantes lectures anglaises affleuraient en lui, depuis le Frankenstein de Mary Shelley offert par Kenji l'été de ses 13 ans, à The Strange Case of Doctor Jekyll and Mr Hyde de R.L. Stevenson, dévoré lors de sa parution en 1885.

J'ai bien aimé sentir l'effervescence parisienne de Montmartre à la Belle Epoque, croiser de grands artistes et des noms célèbres au coin d'une page, des noms tels que la Goulue ou Nini-Pattes-en-l'air.
Cependant, le récit en lui-même m'a moins convaincue que La disparue du Père-Lachaise. Certains passages piétinaient un peu, j'ai d'ailleurs sauté plusieurs pages. Il faut dire qu'en ce moment, je ne suis pas une lectrice très assidue ni très patiente. ^_^ Ça finira par me passer...
277 pages

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