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Le tout premier pixel de ce cottage-ranch-refuge a été posé en septembre 2009 (avant ça, je bloguais "en secret" ;-p). J'espère que vous vous sentirez bien dans ma seconde maison, un terrier de clics et qu'on croque, où collectionner coups de coeur et jolis souvenirs...

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27 décembre 2015

Peter May, "Le braconnier du lac perdu" (3)

Pour la journée "roman paumé (îles lointaines, bruyère, tout ça)" du challenge Kiltissime, voici l'ultime roman de la trilogie de Lewis, signée Peter May. Et quel point final en apothéose !

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Fin Macleod, ex-flic, est désormais chargé de chassé les braconniers qui pêchent dans une grande réserve privée, sur son île de Lewis natale. Parmi ces hors-la-loi, il retrouve Whistler, un de ses meilleurs amis à l'époque du lycée, qui faisait partie du groupe pour lequel Fin jouait les "roadies" et avait juré de protéger Fin en toutes circonstances ; un homme imposant qui vit seul en marge de la société, sculptant des pièces d'échecs géantes, et qui se bat pour récupérer la garde de sa fille unique.

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Figurines de Lewis (pièces d'un jeu norvégien, découvertes en 1831 et datant du XIIe siècle). 

Lors d'une partie de cache-cache dans la montagne, par une nuit apocalyptique, en pleine tempête, Fin et Whistler font resurgir le passé... Dans la nuit, par un procédé géologique lié à la qualité de la tourbe, le loch situé en contrebas de leur abri, se vie entièrement et laisse apparaître un avion sur un amas de rocher. Dans le trou, dans la carlingue, Fin et son compagnon trouvent le corps d'un homme assassiné, qui semble bien être Roddy, l'un des meneurs de leur groupe de rock celtique.

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A travers maints flashbacks, May nous emmène cette fois dans le monde de la musique et, en même temps, nous entraîne là où l'île est la plus sauvage, la plus hostile, la plus fascinante ! Bruyères, rochers, falaises, fougères... Encore une enquête admirablement menée, servie dans un cadre incroyable. Quant au naufrage, juste en face de Stornoway, du navire Iolaire, qui ramenait les combattants de Lewis chez eux à la fin de la Première Guerre Moniale, il est absolument authentique. Dommage que ce soit le point final : je m'étais vraiment attachée aux lieux et aux protagonistes...
Franchement, merci Choco-Mum, pour la découverte de ces merveilleux romans (choco-sorry car je t'avais offert celui-ci en premier, sans savoir qu'il s'agissait d'une série) !^_^

362 pages

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