Suzanne Collins,"Hunger Games" (1)

Bon ben voilà, ça c'est fait. Et comment dire ? WAHOU ! Tout récemment, je me suis offert une pause-aventure à grand spectacle avec le fameux premier tome de Hunger Games (dont je n'ai vu aucune adaptation en film à ce jour). Au final, ce qui devait n'être qu'une récré s'est transformée en addiction.

Dans les USA du futur devenus "Panem", des jeux annuels sont organisés par la capitale (le Capitole) pour rappeler aux 12 districts de Panem - tous plus affamés et misérables les uns que les autres - qu'ils sont à sa merci (et qu'un 13ème Etat a déjà été rayé de la carte après s'être soulevé contre l'autoritarisme du gouvernement). 
A cette occasion, chaque district doit nommer 2 jeunes gens, un garçon et une fille, pour participer à des jeux du cirque modernes : dans une gigantesque arène aux éléments entièrement contrôlés par des Juges sans pitié (les rivières, la température, les orages, le sol, des animaux génétiquement modifiés pour être plus dangereux...) et sous l’œil omniprésent des caméras, les 24 tributs doivent lutter à mort car il ne peut y avoir qu'un seul survivant. Le gagnant remporte les honneurs et la richesse, c'est-à-dire un logement agréable et surtout de la nourriture en abondance pour son district d'origine.

Le jour où la fragile Prim Everdeen, 12 ans, est tirée au sort dans le District 12, le pays des mineurs (j'ai repensé à Etienne Lantier et aux Maheu que j'ai quittés il y a peu :-p), sa sœur aînée Katniss, 16 ans, habituée à braconner pour nourrir sa famille, se porte immédiatement volontaire pour la remplacer. Peeta, le fils du boulanger, 16 ans lui aussi, l'accompagnera pour participer aux 74èmes "Hunger Games". 
Que l'affreux spectacle commence "et que le sort (leur) soit favorable" !

Captivant, ce premier acte de la rébellion !
Sans débordements de violence inutiles (même si certains événements sont sanglants), Suzanne Collins exploite pas mal de ficelles de cette terrible télé-réalité et tisse habilement action, science-fiction et critique sociale. Si j'ai été tenue en haleine par les rebondissements et la course pour rester en vie, j'ai un peu moins apprécié les passages davantage tournés vers l'émotion... Ce n'est pas vraiment pour ça que j'avais ouvert le livre mais ça doit être un plus pour un public adolescent.

Bref, une excellente surprise et un roman que je n'ai tout simplement pas pu lâcher pendant 2 jours et demie (le temps de le dévorer - si, si, même avec des journées de totale folie au boulot ; c'est dire à quel point il est efficace !).
367 pages