Francesc Miralles et Care Santos, "Le plus bel endroit du monde est ici"
Ce petit roman-conte philosophique-récit fantastique espagnol, prenant place en janvier, raconte comment Iris, 36 ans, grande solitaire qui n'arrive pas à se relever de la mort accidentelle de ses parents, se retrouve sur le point de se jeter d'un pont, et l'instant d'après sauvée de justesse par un ballon de baudruche qui, en éclatant, lui fait reprendre pied dans la réalité. En se retournant, elle aperçoit l'enseigne accueillante d'un café rétro : son nom ? "Le plus bel endroit du monde est ici". Alors qu'elle sirote un chocolat chaud revigorant, la jeune femme fait la rencontre de Luca, un énigmatique Italien, qui va peu à peu l'aider à surmonter son chagrin et à sourire de nouveau... (mais pas comme vous pouvez vous y attendre)
Les chapitres, courts, se lisent très vite, invitent à l'audace et au bonheur. Car il n'est pas si difficile d'être heureux ; il suffit de faire un tout petit effort pour voir les choses autrement. Une fable positive. Néanmoins, j'ai quand même été déçue : non seulement j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages mais en plus j'ai trouvé plusieurs contradictions dans ce livre, par exemple à propos des dates de divers événements (et ça, ça m'énerve :-p). Donc : à lire si vous tombez dessus. A lire aussi : la chronique (plus enthousiaste) de Soukee.
188 pages
Ce soir, pour accompagner ce billet, une citation inspirante :