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Le tout premier pixel de ce cottage-ranch-refuge a été posé en septembre 2009 (avant ça, je bloguais "en secret" ;-p). J'espère que vous vous sentirez bien dans ma seconde maison, un terrier de clics et qu'on croque, où collectionner coups de coeur et jolis souvenirs...

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7 juin 2016

William Wilkie Collins, "Secret absolu"

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Depuis bien longtemps, je me promettais d'enfin lire un ouvrage de ce fameux Wilkie Collins victorien, ami de Dickens, que je vois souvent passer sur vos blogs ! Ca y est, hourra ! J'ai emprunté ce volume de 1857 à la bibliothèque et m'y suis plongée avec bonheur.

D'abord, l'histoire. En 1829, dans les Cornouailles, à Porthgenna Tower, un grand manoir dont tout un bâtiment n'est même plus habité, Mrs Treverton, ancienne actrice de théâtre, se meurt et son mari est en proie aux plus vives souffrances. Avant d'expirer, la comédienne fait sortir son époux et appeler sa domestique, Sarah, pour qu'elle l'assiste dans une confession qu'elle veut absolument mettre par écrit avant de quitter ce monde. 15 ans plus tard, alors que Porthgenna Tower a été vendu, le terrible secret de Mrs Treverton risque de refaire surface.

Je ne vous en dis pas plus, sinon ça gâterait tout ! Mais quelle ambiance ! Enfin, disons, dans les 3/4 du livre, puisque le dernier quart perd en tension et donc perd un peu d'intérêt (comme j'avais compris la solution depuis belle lurette, le dénouement m'a semblé plutôt terne). Qu'importe ! Je me suis laissée délicieusement envoûter par l'atmosphère gothique, pleine de mystère, à coups d'aile de château vide depuis des décennies, de superstitions liées à un possible fantôme errant dans ladite aile désertée, d'inquiétudes quand la nuit tombe...

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Les vieux portraits de famille qui menaçaient de sortir de leur cadre lorsqu'elle les avait vus pour la dernière fois bien des années auparavant avaient pour la plupart mis leur menace à exécution sous l'effet de la pourriture, et jonchaient le sol du vestibule de leurs grands lambeaux de toile noirs.

Un personnage m'a aussi particulièrement amusée et touchée : le vieil et tendre oncle Joseph, venu d'Allemagne, un peu simple d'esprit mais tellement chaleureux et surtout très attaché à une boîte à musique donnée par Mozart lui-même. Enfin, que dire du laïus sur le port de la barbe au XIXe siècle ? Absolument irrésistible quand on voit un portrait de l'écrivain ! Un romancier dont on sent, sous la plume, tout l'humour et l'esprit, vu la façon dont il manie le second degré et "met en boîte" certains de ses personnages mêmes ! :-) Je poursuivrai donc avec un immense plaisir la découverte de son oeuvre (un aperçu chez Cryssilda et chez Lou). Lilas a justement commenté ce livre quelques jours plus tard.
440 pages

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