Publicité
🍪 Fondant Grignote 🍰

Le tout premier pixel de ce cottage-ranch-refuge a été posé en septembre 2009 (avant ça, je bloguais "en secret" ;-p). J'espère que vous vous sentirez bien dans ma seconde maison, un terrier de clics et qu'on croque, où collectionner coups de coeur et jolis souvenirs...

Archives
13 juillet 2016

Elizabeth von Arnim, "Vera"

Sans titre 21

Intriguée et motivée par un billet de Romanza, j'ai emprunté ce roman (paru en 1921) à la bibli. C'était ma 3è rencontre avec E. von Arnim (après le très bel Avril enchanté et, tout récemment, Christopher et Colombus sympa-sans-plus) : wahou, j'ai été emportée ! Romanza traçait un parallèle avec Rebecca de D. du Maurier (qui paraîtra 17 ans plus tard) et elle avait diablement raison...

L'histoire, située entre les Cornouailles, Londres et un village de campagne, est celle de Lucy, 22 ans qui vient de perdre son père. La voici orpheline. En ce jour funeste, elle croise le chemin d'Everard Wemyss, 45 ans, veuf depuis quelques jours et qui, sur un malentendu, va prendre la vie de Lucy en main.
L'épouse d'Everard, Vera, est cependant décédée dans des conditions nébuleuses : sa chute dans leur propriété des "Saules" serait-elle un accident ? un suicide ? un meurtre ? Peu à peu, Wemyss s'éprend de Lucy et quand il veut quelque chose, il l'obtient toujours. Et ce n'est malheureusement pas la très convenable mais vive Miss Entwhistle, la tante de Lucy, qui y pourra grand chose. La jeune femme sans défense s'apprête donc à épouser un homme brutal, rustre, égocentrique, imprévisible, capricieux et colérique, bref le parfait pervers narcissique, un homme détestable en tous points. A ses risques et périls...? 
Car cette sorte de Barbe-Bleue à l'anglaise garde même les livres de sa bibliothèque sous clé :

"Cela n'est-il pas décourageant ?" demanda Lucy, qui était habituée à une intimité absolue avec les livres, des livres qui traînaient partout, débordaient des rayons, des livres dans chaque pièce, des livres toujours accessibles, amicaux, des livres qu'on lit à voix haute, qui s'ouvrent à la page familière.

Quelle délicieuse tension maintenue avec brio de la première à la dernière page ! L'auteure considérait ce roman comme son oeuvre la plus aboutie, on comprend vite pourquoi. Un délice. Et à nouveau, j'ai fait de la muscu à cause du poids hallucinant de ce volume Salvy !
288 pages

Publicité
Commentaires
B
J'ai beaucoup aimé ce livre : une histoire terrible.
Répondre
A
J'ai lu moi aussi ce roman, il y a un moment mais j'en garde un excellent souvenir ;-)https://livresdemalice.blogspot.fr/2012/07/elizabeth-von-arnim-vera.html
Répondre
P
Oh! Alors là, la simple assimilation à "Rebecca" (surtout si c'est un livre antérieur, ce que je trouve diablement intéressant!) suffit à me convaincre! Je me le note, d'autant que ta critiquee hyper positive m'enthousiasme grandement! =D
Répondre
Newsletter
Publicité

Tous mes liens préférés (blogs et vidéos) se trouvent dans le menu horizontal, en haut. ;-)

Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 137 988
Publicité