Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat, "Et je danse, aussi"
Février 2013. Adeline Parmelan, 34 ans, habitant dans la Sarthe et se trouvant trop grande, trop grosse, trop moche, envoie une lourde enveloppe à Pierre-Marie Sotto, écrivain renommé, 60 ans, 3 fois divorcé, 6 enfants, à la quasi-retraite dans sa trop vaste maison de la Drôme. A l’intérieur du colis, sans doute un manuscrit… Mais Pierre-Marie n’a plus envie de lire ce qu’on lui expédie : à la suite de son refus poli, s’instaure entre ces deux êtres meurtris une relation épistolaire par e-mails.
Est-ce que nous sommes les personnages d’un conte électronique ? Est-ce qu’à la fin nous allons nous connecter et avoir beaucoup de petits électrons ?
Au fil des messages qu’ils s’écrivent, ils s’envoient non seulement de jolies phrases et réflexions sur leurs vies respectives mais, en plus, des énigmes se dessinent peu à peu : le tout est délicatement ficelé. J’ai aussi aimé les autres billets qu’on nous donne à lire : on découvre ce que l’auteur raconte à ses enfants, à ses meilleurs amis, à son éditeur et ça rend le livre encore plus sympathique, tonique et agréable. Bref, un roman à 4 mains à la fois tendre et touchant, délicieux et étonnant, orchestré par deux maîtres de la littérature jeunesse française actuelle et que j'ai dévoré en quelques heures à peine. Ouvrage repéré, entre autres, sur le blog Entre les Pages et enfin déniché à la médiathèque dans les nouvelles acquisitions (yes !).
311 pages
Hilde le lira en juillet... :-)