"Chanson de la sorcière" (Françoise Hardy dans "Emilie Jolie")
Nous voici à présent (et pour quelques billets) en plein dans le thème-phare de cette édition :
la sorcellerie.
Tremblez, les enfants car un sombre personnage approche...
(image extraite du film "Les Enfants de Timpelbach" : visuellement, une merveille !)
Cette chanson, je l'ai écoutée en boucle sur le 33 tours de la comédie musicale signée Philippe Chatel (1979) que possédait mon frère aîné. Et tout de suite, je l'ai adorée... Pour l'entendre en entier (la mélodie, tout comme les paroles, est très réussie), c'est par là.
Je suis vêtue de robes noires, je ne peux vivre que le soir.
J'ai les ongles longs comme l'hiver et je fais peur, je suis sorcière.
Sharon den Adel à la grande époque gothique de Within Temptation
("Deceiver of fools", entre autres petits bijoux).
D'autres billets "mode" dark : Noir, c'est noir - Sombres tenues - Shania fait son défilé d'Halloween - collection "sorcière automne-hiver 2015" - la robe à tournure rouge de Mina dans "Dracula", la robe bustier de Prue dans "Charmed", le dressing de Maléfique.
J'habite au Château des Fantômes. La cruauté, c'est mon royaume.
De tous les diables de l'Enfer, je suis la mère, je suis sorcière.
Mais j'ai cassé tous mes alambics, pleins de ciguë, pleins d'arsenic.
Sandra Bullock et Nicole Kidman dans "Les Ensorceleuses" ("Practical Magic") :
voir le billet de Pedro consacré au roman.
J'attends le prince charmant, j'attends le prince de sang,
qui viendra un jour me délivrer, me sauver.
Je voudrais, pour la première fois, aimer quelqu'un d'autre que moi.
Tous mes poisons, mes sortilèges, un beau matin, m'ont prise au piège.
J'ai peur de tout ce que j'ai fait. Du plaisir, je passe aux regrets.
Mais pourquoi y a-t-il toujours la haine ?
Je voudrais qu'on me dise un jour "Sorcière, je t'aime. Sorcière, je t'aime."
Sharon, métamorphosée : magie blanche...
Mais chaque soir, dans mon décor, j'ouvre le bal de mes remords.
Je suis la reine solitaire d'un pays de feu et de fer.
Mais j'ai cassé tous mes alambics, pleins de ciguë, pleins d'arsenic.
J'attends le prince charmant, j'attends le prince de sang,
qui viendra un jour me délivrer, me sauver.
Je voudrais, pour la première fois, aimer quelqu'un d'autre que moi.
Pour équilibrer, je vous propose une incursion dans la garde-robe d'une Princesse...
Non, pas la Belle, pourtant somptueuse dans sa robe en velours vert profond, évoluant en plus dans une divine forêt automnale (dommage que le personnage soit interprété par Léa Seydoux, hum) :
Non, voici plutôt Catherine Deneuve incarnant "Peau d'Âne" dans la fable fantaisiste et musicale de Jacques Demy (1970) : ah, ses robes couleur du Soleil, couleur du Temps, de Lune... De toute beauté !