Thème du jour - Manga.
Intéressée par un billet de Bidib, j'ai emprunté ce premier tome à la médiathèque et me suis retrouvée plongée en pleine ère Edo (vers 1600), période troublée au Japon par des guerres entre différents shogunats, des provinces indépendantes qui ne constituent pas encore un pays. Rintarô et Fusuke, 10 ans, vont à l'école du temple apprendre la discipline, la calligraphie, le maniement du sabre de bambou et les grandes valeurs de l'Histoire. Si Fusuke appartient à une famille classique, Rintarô, lui, a été adoptée par un samouraï et son épouse de santé fragile. Le samouraï est mort pendant un combat mais tué dans le dos, ce qui vaut au petit garçon le surnom peu reluisant de "Fuyard", et sa mère adoptive est allitée. Difficile pour l'apprenti guerrier de trouver sa place. Au duo de héros, s'ajoute mademoiselle Ito, fille d'un aristocrate de la ville, véritable garçon manqué et forte tête qui a décidé de devenir une grande combattante. Sans oublier Kage, le gardien musicien revenu handicapé et borgne d'une guerre qu'il leur dépeint comme une abomination.
Défendre son honneur et ses amis, se faire un nom, progresser : telles sont les directions que prend ce petit volume. Par ailleurs, le caractère têtu et sans-gêne d'Ito prête à sourire et, en même temps, on ne peut qu'admirer ce petit bout de femme pour sa ténacité et son talent (on la retrouve toujours là où on ne l'attend pas). Je poursuivrai donc la série si j'en ai l'occasion et si je parviens à emprunter les autres volumes (ce qui n'est pas gagné :-p).
190 pages
(billet 2019 n°17)
(présentation, programme et choco-récap par là)