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XVIIIème siècle. Lady Dona St Columb, impétueuse et impertinente jeune femme éprise de liberté, décide de quitter Londres, un époux un peu rustre et le rôle qu'elle joue dans une vie artificielle qui ne lui convient plus : elle emmène donc ses deux jeunes enfants de 5 et presque 2 ans (Henrietta et James) ainsi que leur gouvernante au manoir de Navron, une propriété familiale délaissée et isolée, donnant sur un bras de mer en Cornouailles. Quel bonheur ! Dans quelques semaines, elle aura 30 ans, et d'ici là, plus de contraintes !
Lorsqu'elle arrive sur place, elle est cependant accueillie par William, un énigmatique domestique qui semble cacher bien des secrets, et son plus proche voisin ventripotent, Lord Godolphin, évoque d'emblée des vols commis dans la contrée par un bateau pirate français, venu de Bretagne. Toute la région est en émoi mais cette histoire de brigands attise tout de suite la curiosité de Dona... et la jeune mondaine n'est pas au bout de ses surprises !

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Illusions, jeux, déguisements, tempêtes, courses-poursuites, messages secrets, espions, passion : rien ne manque. Quand même, les indices semés dès le départ sont énooormes !! Comment Dona peut-elle mettre une centaine de pages avant de comprendre ?! Mais peut-être en cela Daphné du Maurier s'inscrit-elle dans la grande tradition du roman feuilleton, de ce genre de récits d'aventures ou de cape et d'épée, qu'on lit non pas pour le suspense mais pour vivre d'incroyables péripéties aux côtés d'une héroïne sulfureuse ! Et c'est réussi.

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Ce texte de 1941, découvert chez Yueyin, m'a vraiment rappelé son grand frère L'Auberge de la Jamaïque (1936) et, bien évidemment, comment ne pas penser à la belle Angélique et à son Joffrey de Peyrac devenu le "Rescator" ? (montage ci-dessus et pour les robes d'Angélique, c'est par là)
441 pages dans l'édition en gros caractères de la médiathèque (lecture datant de février dernier)

PS : voici la chronique de Syl.

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(billet 2019 n°3)
(présentation et choco-récap)