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L'an passé est sorti sur les écrans le 20ème film de monsieur Mike Newell, à qui l'on doit, entre autres, "Avril enchanté", "Quatre mariages et un enterrement", "Le sourire de Mona Lisa", "Harry Potter et la Coupe de Feu", "De grandes espérances" : voici son adaptation du roman épistolaire culte de Mary Ann Shaffer et sa nièce Annie Barrows.

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J'ai beau avoir lu le livre à 2 reprises (la dernière fois, c'était il y a 6 ans), j'ai vraiment eu l'impression de redécouvrir toute l'histoire en voyant enfin le long-métrage (merci, Choco-Bro ! ^_^).

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En fait, j'avais oublié les détails liés au personnage d'Elizabeth, jeune femme que l'on voit peu - et pour cause - mais extrêmement charismatique, rayonnante, et qui se trouve réellement au centre de l'intrigue... J'avais aussi oublié à quel point le personnage d'Isola, la "sorcière" du livre, avec ses liqueurs maison et ses foulards étonnants, est touchant.

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Mon autre petit chouchou ? Sidney, l'ami-confident-éditeur de Juliet, l'héroïne, interprété par Matthew Goode. Certes, Michiel Huisman ("Games of Thrones"), venu des Pays-Bas, est très séduisant dans le rôle de Dawsey Adams le fermier mais Sidney, lui, est décidément irrésistible en tous points.

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La ravissante Lily James, qui incarne l'héroïne, fait peut-être un peu jeune alors que Juliet a 32 ans dans le roman, ce qui correspond bien à une femme qui vit seule et de sa plume dans les années 1940 : un âge qui a un sens, me semble-t-il, tandis qu'on perd un peu ici l'idée d'indépendance d'esprit qui y est liée.

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Mais à part ce léger bémol, le casting m'a paru très pertinent : les acteurs conviennent parfaitement aux différents rôles et ont tous quelque chose d'émouvant (apparemment, plusieurs d'entre eux se donnaient déjà la réplique dans la série "Downton Abbey" mais comme je ne l'ai toujours pas vue... - I know, that's a shame ! ;-p). Et puis bon, la garde-robe de Juliet, à Londres comme sur l'île, est à tomber par terre, alors on lui pardonne :

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En outre, le scénario, de même que le jeu des flashbacks, montre bien à quel point les personnages d'Elizabeth et de Juliet se complètent et permet de mieux mettre en lumière les relations entre les différents protagonistes. A l'écran, le contraste est également net entre la vie citadine, parfois superficielle, et une vie rurale plus authentique, où des personnages meurtris créent des liens profonds et réels, ce qui est un des enjeux du roman.

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Quant aux vues de Guernesey, elles sont absolument magnifiques, comme sublimées par une reconstitution historique soignée.

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Pour conclure, un film tout en élégance, aux teintes presque sépia, délicatement fanées, plein de bienveillance, que vous prendrez sans doute grand plaisir à découvrir pour une soirée cosy, que vous connaissiez déjà l'ouvrage original ou pas !

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(billet 2019 n°20)
(présentation et choco-récap)