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Le tout premier pixel de ce cottage-ranch-refuge a été posé en septembre 2009 (avant ça, je bloguais "en secret" ;-p). J'espère que vous vous sentirez bien dans ma seconde maison, un terrier de clics et qu'on croque, où collectionner coups de coeur et jolis souvenirs...

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1 septembre 2019

Jack London, "La peste écarlate" / Margaret Atwood, "La servante écarlate"

Sans titre 1

Nous voilà dans la baie de San Francisco, en 2073. 60 ans plus tôt, en 2013, une terrible épidémie de peste a décimé la population mondiale : une forme de maladie qui mettait parfois 15 minutes à peine avant d'anéantir un être humain sain, de façon pas très propre en plus ! Le Masque de la Mort Rouge teinté de SF. Un vieillard, James Howard Smith, ancien professeur de littérature à l'Université de Californie, raconte à ses descendants (Bec-de-Lièvre, Hou-Hou et surtout le jeune Edwin), devenus bergers ou chasseurs de loups et vivant de façon primitive, comment le virus s'est propagé à l'échelle planétaire, de quelle manière il a, lui, miraculeusement survécu (notamment en vivant seul pendant 3 ans sur le site de Yosemite) et comment les rares survivants ont donné naissance aux tribus actuelles.

Encore une histoire sur la fin de notre civilisation, au même titre que Ravage ou Je suis une légende, un genre que j'affectionne. Néanmoins, j'ai trouvé la fable bien cruelle, surtout pour des élèves de 5ème (auxquels elle est censée être destinée - c'est pour cette raison que j'ai reçu ce spécimen au collège l'an passé). Ce n'est sans doute pas un texte de Jack London que je conserverai en mémoire... Trop "brrrr".
93 pages

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(le Mois Américain 2019 sur le blog)

En parallèle, même couleur, même thème de l'anticipation et de la dystopie
avec cet autre roman écrit par une auteure canadienne (merci, Rachel, pour l'info ^_^) :

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"Ayons espoir."

Nord-Est des USA, années 1990 (vraisemblablement, puisque le roman est sorti en 1985). Enregistrée sur une série de cassettes retrouvées a-posteriori (c'est ce qu'explique une annexe historique fictive datant de 2195 et proposant une étude rétroactive du témoignage - procédé extra !), voici la confession de Defred ("Offred" en V.O., ce n'est pas le vrai nom de l'héroïne mais ça veut dire qu'elle appartient à un homme appelé "Fred" : la servante "de Fred"). Defred a 33 ans, a eu un mari et une petite fille mais s'est vue forcée de tout oublier de sa vie passée, comme toutes les femmes de la nouvelle République nommée Gilead. Guerre des sectes, Congrès et Président assassinés, population féminine au chômage, leurs comptes gelés, tout ça dans l'idée de les protéger du danger que représentent les hommes pour elles. Les femmes doivent désormais être "protégées", entretenues, elles ne doivent ni lire ni écrire, ne peuvent plus marcher seules dans la rue et se trouvent désormais classées en 3 grands groupes : les Epouses vêtues de bleu sont mariées aux dirigeants qui ont les titres de "Commandants", les Marthas (Stewart ?) habillées de vert qui sont les domestiques (elles cuisinent, nettoient) et enfin les Servantes, toutes de rouge vêtues sauf leur "cornette" blanche pour les empêcher de regarder autour d'elles et de bavarder entre elles.

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(photo de la série - que je n'ai pas vue, et vous ?)

Defred est devenue une Servante : elle vit, quasiment prisonnière, dans le foyer d'un Commandant dont l'épouse n'a pu lui donner d'enfant ; son rôle : avoir des rapports très cadrés avec l'homme de la maison pour tenter de donner naissance à un enfant qu'elle devra immédiatement lui abandonner. Face à la chute de la fécondité à laquelle la société est confrontée, sa mission, comme celle de dizaines d'autres Servantes, est juste reproductive : elle est "un utérus à deux pattes", évidemment détestée par l'Epouse... Mais Defred a envie de savoir, a envie de retrouver des traces de sa vie passée, quand elle étudiait puis quand elle travaillait et avait des amis, une famille. Elle fait partie de la génération de transition dans un monde d'oppression et de cauchemar. Pour s'en sortir, il existe le réseau "Mayday", sorte de chemin de fer clandestin (cf. La dernière fugitive, Underground Railroad) mais pour sauver les femmes...

"Tous les soirs en allant me coucher, je me dis : Demain, je me réveillerai dans ma maison à moi, et tout sera comme avant. Cela n'est pas arrivé ce matin non plus."

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Effrayant mais passionnant ! Dans cette Gilead tyrannique, les entorses au règlement sont punies de mort. Les femmes sont rabaissées mais beaucoup luttent : soumission, peur et courage cohabitent dans ce livre qui soulève des questions de fond. Les avis (tentateurs) de Mrs Figg, Yuko, Sylvie, Bladelor. Et la bande-annonce de la série (que je ne compte pas voir tout de suite ; il faut digérer un peu...).
522 pages

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Commentaires
C
J'ai tenté La servante écarlate en série et j'ai eu énormément de mal, je ne suis pas allée au bout de la saison 1. Quant à l'écriture d'Atwood, j'en ai eu un aperçu avec "C'est le coeur qui lâche en dernier", qui était prometteur selon le résumé mais qui m'a déçue. Et j'ai eu du mal avec l'écriture, alors, je laisse tomber ^^
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M
Quelles belles lectures ! <br /> <br /> <br /> <br /> J'ai adoré l'adaptation télévisée de "La Servante écarlate". Tellement que je lirai le livre, c'est certain.
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M
J'ai adoré les deux textes...
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T
Je ne connaissais pas ce texte de Jack London mais qu'est-ce que j'ai aimé La servante écarlate ! C'est vraiment un texte d'une force incroyable. Et la suite va bientôt sortir en France !
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I
Deux titres d'un coup pour cette 1ère thématique, bravo ! Je n'ai lu que La servante écarlate, il y a quelques années, que j'avais beaucoup aimé, j'avais trouvé que certaines situations n'étaient sans doute pas si éloignées de la réalité, malheureusement...
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