Ils sont 8. Tous des lycéens un peu excentriques, en classe de Première au lycée Matisse de Vence (Alpes-Maritimes). Leur spécialité ? Les arts appliqués. Mathilde, Camille, Léa et Marie du côté des filles ; Julien, Quentin, Medhi et Maxime pour les garçons. Chacun sa spécialité : jeux vidéo, cinéma, danse, photo, musique, littérature, théâtre... Un soir pluvieux d'avril, ils se retrouvent dans une maison qui appartient aux riches parents de Quentin, architectes actuellement en voyage : une bergerie perdue au milieu de nulle part, tranformée en résidence de designers ultra-moderne, au Col de Vence réputé pour ses manifestations paranormales. De grandes baies vitrées, une piscine en construction, des oeuvres d'art et des caméras de surveillance partout ! Le lieu idéal pour un samedi soir-frissons. Alors que l'orage gronde dehors, les jeunes s'apprêtent à passer une soirée inoubliable ; chacun a préparé une performance terrifiante pour impressionner les copains ; il y a aussi de l'alcool, beaucoup d'alcool... Le premier couac : Clément, du lycée, invité à partager leur soirée, n'arrive pas. La suite : ils vont tous disparaître les uns après les autres. Le lendemain, quand la mère de Camille vient chercher sa fille, elle trouve la maison vide et dans un état déplorable : des planches clouées aux fenêtres, des meubles renversés, des pierres sur le sol, des objets brisés... Que s'est-il donc passé pendant cette nuit de tempête ?
Si je me doutais dans les grandes lignes de la révélation finale, on peut quand même dire que Le Roy maîtrise l'art du thriller ! Le contexte, la mise en scène, l'ambiance qui s'alourdit d'heure en heure ; la narration haletante, percutante et le style incisif ; le comportement et même le langage de ces ados ; un concentré efficace de références actuelles mêlées aux incontournables intemporels (quand OrelSan côtoie des chauves-souris, des apparitions spectrales à la japonaise et une planche de Oui-ja) : il y a là de quoi faire un film d'horreur extra ! J'ai été complètement absorbée par cette lecture (qui ne m'a pas pris plus de 24 heures, c'est dire). Bravo ! Sharon et Samlor ont adoré aussi.
343 pages