💖 "Downton Abbey" (saisons 1 à 3 : 1912-1921)
Voici l'éblouissante série qui fut responsable du très, très (très, très) net ralentissement de mon rythme de lecture fin janvier / début février (les 3 premières saisons - soit environ 30 épisodes de 55 minutes en moyenne - furent englouties en une dizaine de jours) : le feuilleton historico-dramatique culte créé par Julian Fellowes (Belgravia) et que j'ai découvert cent ans après tout le monde !
Au passage, Céline, tu avais 1000 fois raison : j'ai A-DO-RÉ ! ^_^
Comme vous connaissez sans doute déjà l'histoire, je vous propose simplement une liste de tout ce qui m'a plu dans ces 3 premières saisons (sans trop de spoilers - on ne sait jamais, il reste peut-être des irréductibles qui, comme moi il y a peu, n'auraient pas encore découvert la série).
Le délicieux accent et l'humour britanniques. La vie à Downton, petit village du vert Yorkshire, où on retrouve partout l'empreinte des aristocrates du cru : les Crawley.
Le destin de la famille Crawley, à la tête de laquelle se trouve le Comte Lord Grantham (Hugh Bonneville), qui a épousé par intérêt Cora Levinson (Elizabeth McGovern), une Américaine fortunée dont il est vite tombé véritablement amoureux. Ensemble, ils ont eu 3 filles : Mary, Edith, Sybil. Pas d'héritier mâle et, lorsque le Titanic sombre en emportant les 2 prétendants au titre, Robert Crawley fait venir à Downton une lointaine cousine Isobel et son fils, le charmant Matthew, avocat, dans l'espoir qu'ils tombent amoureux du domaine. Matthew ne sera pas seulement sous le charme de Downton ; il tombera également très vite amoureux de Lady Mary.
Le personnage piquant, croustillant, absolument extra de la duchesse douairière, la mère de Robert, Lady Violet Grantham (brillamment interprétée par la grande Maggie Smith, période post-"Harry Potter"). Prêts pour un florilège de ses meilleures reparties ?
La guéguerre entre Lady Violet et la cousine Isobel (Penelope Wilton), puis entre Lady Violet et Martha Levinson, la très américaine mère de Cora (délicieusement incarnée par Shirley McLaine) !
L'élégance, la classe, les codes d'un autre temps. Les somptueux décors qui font de Downton une bâtisse absolument sublime :
Les coulisses du côté des serviteurs. La jolie relation entre Mrs Hughes, la gouvernante en chef, et M. Carson, le majordome qui gère tout le personnel. Mrs Patmore, la cuisinière qui n'a pas la langue dans sa poche. Les très nombreuses scènes consacrées à la préparation des mets puis aux repas en eux-mêmes (ceux des maîtres comme ceux des domestiques), les tea-times, les dîners de gala...
Les liens, les complicités, les rancoeurs entre les "upstairs" et les "downstairs". Les retournements inattendus, les coups de théâtre qui m'ont fait pleurer comme une madeleine à plusieurs reprises. Le personnage de Tom Branson, chauffeur irlandais pour lequel j'ai une tendresse particulière.
Le côté historique (le Titanic, la Grande Guerre) et social (l'écart qui se réduit peu à peu entre les différentes classes, les mutations que la haute société doit nécessairement - et parfois douloureusement - subir, l'évolution du rôle et des droits des femmes, les progrès techniques). Lady Edith qui aime autant conduire (voitures et tracteurs) qu'écrire ses chroniques dans "The Sketch".
La parenthèse écossaise dans les Highlands, en fin de saison 3, pendant que Carson pouponnait à Downton.
Les costumes raffinés, les modes qui se succèdent et qui font rêver :