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🍪 Fondant Grignote 🍰

Le tout premier pixel de ce cottage-ranch-refuge a été posé en septembre 2009 (avant ça, je bloguais "en secret" ;-p). J'espère que vous vous sentirez bien dans ma seconde maison, un terrier de clics et qu'on croque, où collectionner coups de coeur et jolis souvenirs...

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18 août 2020

🏰 Règlement de contes

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Aujourd'hui, que diriez-vous d'une touche de magie et de fantasy ?

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(féérie sur la terrasse : chez vous aussi, il pleut des bulles de savon parfois ? Chez Reese Witherspoon, en tout cas, oui ! ^_^)
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Voici un bouquet rassemblant mes dernières (re)découvertes en la matière
(extraits de BD, récit graphique, roman, films).

Ces derniers jours, on a d'abord lu "Le lit voyageur" (avec un roi Dagobert ultra-fainéant et trois bandits cachés dans une chaumière : trop bien ;-p), un conte retrouvé dans un ancien numéro hivernal de "Je bouquine".

Côté BD, il y a eu cette aventure rigolote de Léonard et Disciple, relue avec William récemment :
(je suis fan du Génie de Turk et De Groot depuis longtemps, et vous ?)

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Ou encore cette planche croustillante des Triplés de Nicole Lambert que le Lardon aime autant que moi :

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Et à propos de "princesses modernes" ou modernisées...

Neil Gaiman & Chris Riddell, La Belle et le Fuseau

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Une jeune reine dont on comprend peu à peu qu'il s'agit de Blanche-Neige annule son mariage la veille de ses noces, revêt son armure et part à l'aventure avec 3 nains de ses amis. Ensemble, ils cherchent à briser une malédiction qui s'étend dans tout le royaume voisin et risque peu à peu d'arriver jusque chez eux : en effet, depuis plus de 80 ans, lorsqu'une jeune fille s'est piqué le doigt à un fuseau ensorcelé, tous les habitants d'un château puis d'un village puis d'une région se sont endormis (et ces dormeurs ressemblent beaucoup plus aux zombies de The Walking Dead qu'à des personnages de Disney). Une jeune femme à la beauté sans pareille dort dans la plus haute chambre du donjon et d'épais buissons d'épines protègent le palais. Mais la reine guerrière est bien décidée à mettre fin au sombre sortilège. Elle découvre sur place que les rôles n'ont pas été distribués de la manière à laquelle on pouvait s'attendre...

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Habile mélange et réécriture de plusieurs histoires merveilleuses (subissant ici pour le coup un traitement plus fantastique que féérique), texte courageux et ébouriffant (imaginez une Blanche-Neige "bad-ass", éprise de liberté et faisant fi des convenances), La Belle et le Fuseau est un récit graphique inattendu, à la fois fascinant et macabre, qui dépoussière les contes de fées classiques et ne peut tout simplement pas laisser indifférent. J'ai beaucoup aimé ce bel ouvrage oscillant entre l'admirable et le cauchemardesque, illustré à la façon de sinistres enluminures par Chris Riddell (l'inséparable compagnon de Mr Gaiman, voir L'étrange vie de Nobody Owens), repéré Sous le Feuillage et offert par Totoro pour mon dernier anniversaire. ^_^
69 pages

Fabien Clavel, Les aventures du chevalier Silence

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Non loin de Tintagel, à l'écart du monde, grandit Silence, fille du comte et de la comtesse de Cornouailles. Le roi ayant décrété que seuls les garçons pouvaient hériter de leurs parents, le couple a décidé de protéger l'enfant en n'annonçant pas ouvertement qu'il s'agit d'une fillette et en lui donnant ce nom énigmatique : Silence. Son enfance est paisible mais aucun son ne sort de sa bouche et elle ne voit jamais sa famille. Parfois Silencia, parfois Silencius, apprenant à se battre comme un chevalier aux côtés du sénéchal chargé de sa sécurité, devenant ménestrel par hasard, provoquant les foudres de la reine Eufème, notre héroïne va, de 7 à 20 ans, de l'Angleterre à la Petite Bretagne, connaître un destin exceptionnel.

Ce beau roman initiatique se nourrit d'une très riche intertextualité : Merlin, Uther Pendragon, le roi Arthur, Perceval le Gallois, Aucassin et Nicolette... En outre, on y retrouve toutes les étapes attendues d'un récit de chevalerie classique (formation, adoubement, bataille avec codes épiques, vocabulaire spécialisé) ainsi qu'un aspect innovant concernant le statut de la femme, la lutte pour la liberté et l'égalité. Bref, une vraie mine d'or pédagogique ! ;-) Pour couronner le tout, c'est bien écrit, en vers, avec des rimes dès que possible, à la façon d'une authentique chanson de geste. Merci à ma collègue Céline A. : je me servirai à coup sûr de cet ouvrage à la rentrée ! ^_^
111 pages

Erika Johansen, Reine de cendres (trilogie du Tearling, tome 1)

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Dans une version "fantasy" du futur (on évoque la très ancienne légende arthurienne, l'importance des technologies connectées, une Amérique à la pointe de la médecine avant la "Grande Traversée" qui a vu s'établir une "Nouvelle Europe", la capitale du royaume du Tearling se nomme "New London" et la bibliothèque de l'héroïne contient aussi bien du Shakespeare que du Tokien ou du J.K. Rowling), le monde est retombé dans un état quasi-médiéval. La Reine Rouge, sorcière cruelle et dangereuse, gouverne le pays de la Main Morte depuis près de 130 ans et exige du Tearling un lourd tribut de plusieurs centaines d'esclaves par mois. Au Tearling, justement, l'héritière du trône, Kelsea Raleigh Glynn, cachée depuis son premier anniversaire dans la forêt où un couple d'érudits l'a élevée, vient d'avoir 19 ans, l'âge auquel elle doit normalement monter sur le trône. Mais voilà 16 ans (depuis la mort de sa mère, la précédente Reine Elyssa dont personne n'a jamais rien voulu lui dire) que son oncle, le Régent, un bon à rien à la botte de la Reine Rouge, porté sur l'alcool et les femmes, a usurpé le pouvoir, et le retour de Kelsea à New London ne sera pas chose aisée. D'autant que la jeune femme ne sait pour l'instant guère se battre, est jugée trop enrobée et ignore encore beaucoup de choses. Il lui faudra une Garde rapprochée aussi dévouée qu'efficace, ainsi que d'étonnants alliés, pour l'aider dans sa tâche : libérer son peuple et changer le cours de l'Histoire...

D'abord recommandée par la comédienne-lectrice Emma Watson, cette saga en 3 volets m'a interpellée chez Samarian. Suivre le parcours, les combats et l'évolution de la jeune Kelsea s'est révélé passionnant : un récit dépaysant, dense et original.
599 pages

Le dessin animé "Mulan" (1998)
(bande-annonce)

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Je n'avais encore jamais vu le dessin animé "Mulan" de Disney (l'histoire devait ressortir à la fin de cet été, en live-action ; sortie reportée en raison de la pandémie). Si le film en lui-même ne m'a pas convaincue à 100%, ni par son dessin ni par le mixage des genres (l'épopée côtoie la comédie et, même si les blagues sont souvent bien trouvées, l'ensemble m'a semblé un peu bancal), j'ai en revanche aimé découvrir cette légende chinoise d'une jeune fille du Ve siècle, qui se serait fait passer pour un soldat afin d'épargner son père vieillissant et mal en point. 

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Courageuse, infatigable et loyale, la Mulan du mythe aurait servi dans l'armée de l'Empereur pendant 12 ans et, dans le dessin animé, elle contribue à mettre en déroute les Huns qui cherchent à envahir le pays. En écho avec le conte du chevalier Silence, les questions des rapports entre les deux sexes et de la place de la femme sont également intéressantes ici.

Bon, sinon, il y a aussi du merveilleux plus conventionnel...

Le dessin animé "La petite sirène" (1989)
(bande-annonce)

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Avant-hier (c'est aussi frais que l'eau de mer ^_^), Totoro m'a proposé de regarder "La petite sirène" pour notre soirée du vendredi en n'amoureux : une première pour moi ! Je retiendrai de ce joli opus une très belle qualité de réalisation (l'ensemble a très bien vieilli), beaucoup d'humour né des compagnons de l'héroïne (Eurêka le goéland est absolument extra ;-p), une merveilleuse musique (notamment "Partir là-bas" et "Sous l'océan" interprété par Sébastien le crabe - Henri Salvador dans la VF) et le personnage abominablement réussi de la sorcière Ursula (Micheline Dax). Bon, la fin à la Disney aurait fait bondir Andersen mais ici, ça passe très bien.

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Le film "Cendrillon" (2015) de Kenneth Branagh
avec Lily James, Cate Blanchett, Stellan Skasgard, Helena Bonham-Carter, 
Derek Jacobi...
(bande-annonce)

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La douce et jolie Ella (comme dans "Ella Enchanted", film avec lequel on trouve pas mal de ressemblances) naît entre une mère délicieusement fantasque et un père aimant. Mais, quelques années après la mort de sa femme, le père marchand décide de se remarier avec Lady Tremaine, une veuve cupide et insensible (Cate Blanchett, marâtre impeccable qu'on a presque envie de prendre en pitié, parfois). Ses 2 filles, aussi stupides que banales, ont pour noms Javotte (Sophie McShera de "Downton Abbey") et Anastasie.

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Quand Ella (Lily James, "Downton Abbey" aussi et "Yesterday") se retrouve orpheline, les 3 nouvelles venues voient peu à peu en elle une domestique, contrainte de les servir, d'habiter au grenier et de dormir devant la cendre de la cheminée, dans la cuisine, quand les nuits d'hiver sont trop rudes... Un jour, Ella fait la rencontre d'un beau jeune homme dans la forêt.

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Elle ignore qu'il s'agit du prince, dont les intérêts sont gardés par un vigilant Grand Duc (Stella Skasgard) et que son père le roi (Derek Jacobi) veut marier bientôt, d'où le bal qui aura lieu prochainement au palais... Bal pour lequel Ella, devennue Cendrillon, n'a évidemment pas de robe. Et c'est là qu'intervient la fameuse citrouille ! ;-)

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Lily James est véritablement ravissante, son sourire ferait fondre à tous coups. Effets spéciaux spectaculaires, décors très réussis (j'adore le domaine familial de l'héroïne), magnifique garde-robe pour Cate Blanchett (on dirait qu'elle porte du Dior vintage en permanence), rôle de fée sur-mesure pour Helena Bonham-Carter... Un long-métrage soigné, qui ne révolutionne rien mais se laisse regarder avec grand plaisir.

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"La Belle et la Bête" (2017)
avec Emma Watson, Dan Stevens, Kevin Kline, Emma Thompson, Ewan McGregor...
(bande-annonce)

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J'ai aussi regardé la version en "live-action" du grand classique "La Belle et la Bête" (vu tardivement et chroniqué ici) : j'ai largement préféré cette mouture avec de vrais acteurs. Dan Stevens (alias Matthew Crawley pour les fans de "Downton Abbey" ; décidément, les acteurs de ce feuilleton ont eu le vent en poupe) joue une Bête très classe. Emma (Hermione) Watson (Granger) campe une Belle évidemment éprise de lecture et de culture, incarnant l'ouverture d'esprit et la tolérance : cet aspect est bien plus présent ici que dans le dessin animé original et c'est un rôle qui va comme un gant à la charmante comédienne.

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Hormis ce point, accentué par le scénario, le film est un copié-collé de la version de 1991 mais en plus élégant et en plus intelligent. Les parties chantées m'ont en outre paru beaucoup plus agréables ici ;-p. Un beau et bon divertissement, au casting irréprochable.

Il y a quelques années, j'avais déjà vu (et apprécié) la version de Christophe Gans,
avec Léa Seydoux et Vincent Cassel (clic sur l'affiche) :

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"Pan" (2015)
avec Hugh Jackman, Garrett Hedlund, Rooney Mara, Levi Miller...
(bande-annonce)

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Ce film d'aventures cherche à expliquer de quelle manière un bébé abandonné une nuit, devant la porte d'un sinistre orphelinat près de Kensington Gardens, est devenu le Peter Pan que tout le monde connaît, espoir du Monde Imaginaire et garçon-fée volant dans les airs pour faire râler le méchant Barbe-Noire (Hugh Jackman, quasiment méconnaissable).

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Si le spectacle (aussi bien dans les airs que dans la jungle) est sympa, le mieux reste à mon sens la mise en place d'une relation vraiment très intéressante entre Peter, 12 ans, et... James Hook, sorte d'Indiana Jones appelé à devenir très bientôt le fameux Capitaine Crochet et qui tombe amoureux de Lily la Tigresse.

Contes
(billet 2020 n°4)

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Commentaires
J
Olala Disciple 🤣!!!! Merci pour la découverte de La belle et le fuseau, bonne fin d'après-midi!
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R
Ouah que de bien bonnes idees didonc...oui j'adore le genie surtout son disciple.."la science c'est ma vie!"...et vive Gaiman, c'est un maitre vraiment....et cette version futuriste de Arthur m'interesse....;)
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S
Ouh ça donne des envies dis donc ! Je vais reregarder La petite Sirène tiens, et j'ai bien envie de découvrir Cendrillon et La Belle et la Bête.<br /> <br /> Bisous et belle journée ! :)<br /> <br /> Ps : j'adore moi aussi Léonard et la Génie <3
Répondre
B
voici un merveilleux bouquet ! je note surtout La Belle et le Fuseau, je trouve les illustrations sublimes. La petite sirène, c'est tout mon enfance ! Avec Aladin ce sont les deux Disney que j'ai du le plus voir
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