👢 USA : on the country side (incluant 💖 le film "Crazy Heart")
Voici le thème du jour proposé par Titine : la figure du cow-boy !
(🤠 tag "country" sur le choco-blog 🤠)
Sur le web ~ Si j'apprécie les contenus que crée Girl in Calico (alias Kaetlyn, à gauche), ce n'est absolument pas pour les citations de la Bible qui les émaillent mais bien pour son mode de vie inspiré de celui des pionniers américains (La petite maison dans la prairie, la base, à droite) - et aussi parce que son pseudo me fait toujours penser à Calico, dans le sud de la Californie, ville-fantôme visitée en 2014. ^_^
Dans les z'oreilles ~ Vous savez aussi peut-être que je suis depuis longtemps une grande fan de musique country (John Denver ; Johnny Cash et Willie Nelson - ensemble dans le supergroupe "The Highwaymen" avec Waylon Jennings et Kris Kristofferson ; et surtout Emmylou Harris, Shania Twain et la légendaire Dolly Parton - montage ci-dessus).
"These boots are made for walking..."
🎻 Le bel hommage du duo First Aid Kit à Emmylou Harris,
June Carter et Johnny Cash : "Emmylou".
Bref, cet été, j'ai naturellement continué à engranger des références dans ce domaine, notamment côté ciné : voici mon "post-pourri" ou bouquet-bilan "100% yeeeeha" ! Choisissez votre film, choisissez votre camp, choisissez votre "team"... ;-p
Team "This old guitar..."
🎻 John Denver, "Take me home (country roads)"
🎻 Emmylou Harris, "Ballad of a runaway horse"
🎻 Dolly Parton, "My Tennessee mountain home"
"Rhinestone" (1984)
avec Sylvester Stallone, Dolly Parton, Ron Leibman...
(bande-annonce)
Jake (Dolly Parton) chante au "Rhinestone", un grand bar de country de New York. Suite à un désaccord, son patron (Ron Leibman, qui interprètera le père de Rachel dans "Friends", dans les années 90) parie avec elle qu'elle serait incapable de transformer le premier venu en chanteur de country ! Le premier venu n'est autre que Nick Martinelli (Sly), très mauvais chauffeur de taxi et ado attardé qui vit encore chez ses parents d'origine italienne.
Jake dispose de deux semaines pour le métamorphoser : pour cela, elle l'emmène dans son Tennessee natal et lui propose une immersion totale dans tout ce qui fait le pittoresque de la culture du cru, lui faisant ainsi suivre une sorte de module "cowboy" en accéléré. ;-)
Certes, ce film (devenu rare et plutôt difficile à trouver) est "so cheesy", le scénario et Stallone en font des tonnes mais force est de constater que l'ensemble est assez plaisant, que les t-shirts du héros sont délicieusement "too much" et que le duo d'acteurs principaux fonctionne vraiment bien ! Dolly Parton signe en plus la bande-originale et ses fous-rires inopinés sont irrésistibles...
"I still believe" (2020)
avec K.J. Apa, Britt Robertson, Nathan Parsons, Gary Sinise, Shania Twain...
(bande-annonce)
Cette production toute récente est basée sur le vrai parcours et la relation du chanteur Jeremy Camp (né dans l'Indiana en 1978) avec sa première épouse Melissa, rencontrée à l'université (ils voulaient tous deux décrocher leur diplôme de théologie) et épousée en 2000 (la mode de l'époque m'a d'ailleurs rappelé plein de souvenirs).
Le côté très chrétien ne m'a pas réellement gênée car c'est un aspect constitutif de la culture américaine ; ce qui m'a surtout touchée, c'est l'histoire : à 20 ans, Jeremy commence à composer et à se produire sur scène ; il tombe amoureux de la fraîche et perspicace Melissa, sans savoir qu'elle souffre d'un cancer généralisé. Bien décidé à l'épouser et à la soutenir malgré toutes les épreuves à venir, il convainc ses parents et ses deux petits frères d'accepter sa décision.
Melissa ne survivra qu'un an à leur union mais, ensemble, ils ont aidé d'autres personnes à s'en sortir et ont écrit toute une page de la musique contemporaine. Au-delà de l'émotion éprouvée, j'ai trouvé le jeu de Gary Sinise en papa-pasteur très juste et il forme vraiment un joli duo avec Shania Twain...
Et puis bon, ma Shania sur grand écran, ça ne se refuse pas, quoi... ! ;-)
💖 "Crazy Heart" (2009)
avec Jeff Bridges, Maggie Gyllenhaal, Colin Farrell, Robert Duvall...
(bande-annonce)
Bad Blake, musicien pratiquement fauché et plus du tout inspiré, se contente, à 57 ans, d'une tournée médiocre des bars et des bowlings, entre le Nouveau-Mexique, l'Arizona et le Texas. Son corps est une véritable épave et il est ouvertement alcoolique mais Bad reste bienveillant, à l'écoute de ses vieux admirateurs et, même s'il n'attend plus rien de la vie, si ses erreurs passées et ses remords lui font un matelas bien épais, il commence à voir les choses autrement le jour où le hasard place sur sa route Jean, journaliste et maman célibataire d'un garçonnet de 4 ans.
Jolie histoire d'une tentative de rédemption, ode à la musique country la plus authentique, ce DVD sommeillait sur son étagère depuis plusieurs années déjà. J'ai été ravie d'enfin regarder ce beau film qui a obtenu 2 Oscars en 2010 (meilleur acteur pour Jeff Bridges, en effet brillant, et meilleure bande originale) et j'ai surtout aimé que le scénario ne cherche jamais à en faire trop et reste toujours sur la corde du plausible... Un délicieux moment, simple et vrai.
Team "real cowboys"
🎻 The Highwaymen, "Highwayman" (absolument mythique !)
🎻 Smoky Dawson, "Outlaws of the Weddin Range"
🎻 Johnny Cash, "God's gonna cut you down"
"True grit", des frères Cohen (2010)
avec Jeff Bridges (encore), Matt Damon, Hailee Steinfeld, Josh Brolin...
(bande-annonce)
1880, dans l'Arkansas. La jeune Mattie Ross, 14 ans, veut venger la mort de son père, paisible représentant de commerce assassiné, juste devant la pension où il logeait, par un bandit de grand chemin nommé Tom Chaney (Josh Brolin, crédité sur l'affiche alors qu'on le voit à l'écran environ 7 minutes et demie ! o_O), qui s'est réfugié depuis en territoire indien avec sa bande. Pour l'aider dans sa quête de justice, l'adolescente, qui ne manque ni de courage ni d'astuce, engage un marshall fédéral alcoolique et prompt de la gâchette : Reuben "Rooster" Cogburn (Jeff Bridges). Il s'avère que Chaney est aussi poursuivi par un fringant Texas Ranger appelé LaBoeuf (Matt Damon), qui se joint plus ou moins à l'expédition.
Dans la pure lignée des authentiques westerns, ce remake d'un film des années 60 est à la fois dur et drôle. "True grit" (qu'on pourrait traduire par "l'audace, le courage véritable") est un bon film de genre doublé d'un excellent divertissement : les acteurs sont irréprochables, le personnage de Mattie Ross est incroyable, la relation entre le trio de héros m'a paru vraiment intéressante et les décors hivernaux magnifiques... Seule la fin m'a semblé quelque peu expédiée : dommage.
"Open range", de Kevin Costner (2003)
avec Robert Duvall, Kevin Costner, Annette Bening, Abraham Benrubi...
(bande-annonce)
En 1882, l'expérimenté Boss (Robert Duvall again), le taciturne Charley (Kevin Costner), l'attachant Moose (Abraham Benrubi, "Parker Lewis" + "Men in trees") et le jeune Button (Diego Luna) convoient paisiblement du bétail dans les grandes plaines du centre des Etats-Unis. Après une nuit d'orage, ils envoient Moose à la ville la plus proche pour ramener des provisions. Ne voyant pas leur camarade revenir, les deux plus âgés vont le chercher et laissent le troupeau à la garde de Button.
En ville, Boss et Charley trouvent Moose en prison et salement amoché : il aurait été mêlé à une bagarre au general store, ce qui ne lui ressemble pas du tout ; il s'agirait plutôt d'un coup fourré ourdi par des bandits. Mais le marshall n'a pas l'air net, ne veut pas faire justice et semble avoir une vieille affaire à régler avec Boss. Les cowboys emmènent Moose se faire soigner chez le docteur du coin (et sa soeur Sue, tout aussi compétente et bien plus charmante, Annette Bening) puis retournent au camp. Sentant une menace autour d'eux, ils vont chercher à agir et à venger leur copain... mais la mort et les pistolets rôdent et tout s'enchaîne...
Histoire de loyauté, histoire d'amour, célébration des animaux et des paysages les plus grandioses de l'Amérique du Nord (le film a été tourné au Canada), "Open range" est un western réussi, un peu long parfois mais mêlant habilement action, admiration et confessions. En outre, Kevin Costner est vraiment un bon réalisateur : certains plans, très originaux ou en tout cas recherchés, sont de toute beauté.
Morris, The Bluefeet are coming !
(lu dans une édition britannique que Totoro s'est vu offrir il y a longtemps)
Comment un nabot mexicain qui triche au poker (Pedro Cucaracha) provoque, par un concours de circonstances propice aux sketches les plus cocasses, le siège de la petite ville de Rattlesnake Valley, Arizona, par la tribu indienne des Pieds Bleus (dont le chef semble plus attiré par le whisky que par la liberté, triste réalité). Lucky Luke est ici très en forme et Jolly Jumper se révèle encore une fois un allié décisif pour remporter une bataille qui durera des mois mais se terminera plutôt bien (vive la fiction).
46 pages
Achdé et Jul (pas le chanteur, hein ;-p),
Un cowboy à Paris
Dans ce tome sorti en 2018 et en ce dernier tiers du XIXe siècle, Lucky Luke doit quitter son cher Far West : en effet, s'il est d'abord chargé d'escorter Auguste Bartholdi dans sa tournée de "promotion" de Lady Liberty à travers une Amérique encore primitive et peuplée d'Indiens, il doit ensuite accompagner le sculpteur à Paris, assister là-bas aux ultimes étapes de la construction de la célèbre statue avant de revenir à New York pour l'inauguration du monument, le plus grand cadeau de la France aux Etats-Unis.
Rencontre avec Gustave Eiffel et Victor Hugo, surveillance active pour empêcher plusieurs attentats, notre cowboy préféré aura fort à faire dans cette aventure !
Depuis la mort de Morris en 2001, Achdé a brillamment repris le flambeau (jeu de mots non prémédité, vu le thème ^_^) ; les différents tomes signés de sa main que j'ai pu lire m'ont toujours convaincue et, là encore, il s'en sort très bien ! Lucky Luke s'embarque pour aller faire un peu de tourisme et quitte le plancher des vaches : l'auteur se permet ainsi de nombreux gags qu'il n'aurait jamais eu l'occasion d'écrire en restant dans le cadre classique de ses aventures. Cette petite balade parisienne a quelque chose de vivifiant ! Mention particulière : les (fréquentes) références littéraires (mais pas que) sont craquantes. Roman écho : Un amour de liberté de Nathalie Salmon.
46 pages
Pour conclure, une suggestion de Choco-Mum
qui s'est régalée avec ce roman-western :