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Fin du monde, mutations et autres réjouissances (vidéo + 💗 "Chambre froide" et "Bpocalypse")
Coucou à vous qui passez par ici malgré une blogo au ralenti ! ^_^
J'espère que vous allez bien et que votre mois de juillet s'est déroulé tranquillement. Ici, aucun accroc dans la toile de ce mois-ci (à part une voiture farceuse mais bon, c'est la vie) alors, après un été 2020 terni par l'angoisse planétaire et par mon tibia blessé, on a continué à profiter, tout simplement et prudemment... Depuis plusieurs jours d'ailleurs, le Lardon se réveille plus tard que d'habitude le matin (vive les vacances et leur rythme un peu décalé ! ;-p), ce qui me laisse le temps de regarder les vidéos des chaînes que j'aime, de fignoler les miennes et de venir vous écrire un peu pour donner des nouvelles et partager mes lectures ou visionnages récents.
Ah, Sheldon et Amy... et leurs théories...
Parmi les thèmes un peu bizarroïdes qui me fascinent (les requins - comme dans "Great White" que j'ai regardé hier), les grands requins, les méga-requins, les récits de survie en milieu extrême ou encore les textes ou films catastrophes), il y a la fin du monde et les grandes épidémies (oui, je sais : nul besoin d'aller chercher dans la fiction puisque, dans la réalité, depuis 1 an et demi, je suis servie) ; j'en avais déjà parlé (entre autres) là (et voir aussi le tag "fin du monde").
Voici aujourd'hui mes découvertes estivales sur ces thèmes (incluant, en fin d'article, pour les plus courageux, une vidéo "lecture / fin du monde /rangement/super séjour à la montagne" ^_^) - et n'hésitez pas à passer votre chemin si vous recherchez plus de légèreté ! ;-)
"Sans un bruit" (2018)
de et avec John Krasinski et son épouse Emily Blunt
Emily Blunt est un peu ma jumelle (elle a juste 1 mois et 1/2 de plus que moi : ça rapproche, non ? ^_^) et j'ai, jusqu'à présent, apprécié tous les longs-métrages de sa filmographie que j'ai pu voir (de "Le Diable s'habille en Prada" à "Le retour de Mary Poppins" en passant par "Petits meurtres à l'anglaise", "Edge of Tomorrow" et "Victoria : les jeunes années d'une reine"). Alors, quand Totoro m'a parlé de "Sans un bruit", j'ai soudain eu très envie de la voir jouer dans une réalisation de son mari (par ailleurs comédien, lui aussi). Et encore une fois, elle prouve son talent.
Là, il s'agit d'un film d'horreur qui se déroule en 2020 (soit 2 ans après sa sortie), avec d'étranges et hideuses créatures (venues de l'espace ?) à l'ouïe hyper-sensible et se déplaçant à une vitesse terrifiante, qui tuent tout ce qui vit dès lors que cela fait du bruit. Rares sont les humains survivants. Dans de telles conditions, pas question pour cette famille du Midwest d'utiliser des couverts à table, ni de marcher autrement que pieds nus sur un chemin patiemment recouvert de sable, ni même de se parler ! Si je vous dis que le personnage d'Evelyn se retrouve bientôt enceinte de son 4e enfant, vous voyez venir les problèmes... ?
Bref, on a trouvé le thème accrocheur et les enjeux très intéressants : comment apprendre à vivre et à communiquer sans proférer un seul son ? Eh bien, lorsque votre survie et celle de vos enfants en dépendent, vous vous adaptez ! Un excellent film de genre qui laisse sans réponse un grand nombre de questions (mais "Sans un bruit 2", toujours avec Emily Blunt et cette fois avec Cillian Murphy, devrait y répondre). A éviter cependant si vous n'aimez pas rester sous tension pendant 1h30 et que monstres et sang ne sont pas votre tasse de thé. ;-)
"The Tomorrow War" (2021)
avec Chris Pratt, Yvonne Strahovski et Jasmine Mathews
De nos jours, des humains venus de 30 ans dans le futur débarquent pour annoncer une terrible guerre contre des aliens quasiment indestructibles. Afin d'éviter l'extinction de notre espèce, les armées du monde entier utilisent le portail temporel créé par nos descendants pour tenter de venir à bout de ces ennemis plutôt coriaces... Mais bientôt, les soldats ne suffisent plus, ils se font presque tous dégommer, et ce sont des civils qu'on envoie là-bas pour des missions (quasi-suicidaires) de 7 jours. Dan Forester, qui s'est battu en Irak et est devenu professeur de biologie dans un lycée, est choisi pour la prochaine expédition : son épouse et sa fille, Muri, 9 ans, passionnée de science comme son père, n'ont guère d'espoir de le revoir mais il leur promet de revenir sain et sauf...
Si j'ai trouvé plusieurs passages assez longuets (le film dure 2h20 et on s'est dit, avec Totoro, que ça aurait plutôt fait une excellente mini-série) et si l'ensemble est certes moins bon que "Edge of Tomorrow" par exemple (avec Emily Blunt justement et Tom Cruise), plusieurs bonnes idées concernant les personnages secondaires et quelques blagues m'ont bien plu (ah, Will Smith :-p). Au final, rien de révolutionnaire dans le scénario mais la mission "divertissement" est bien remplie. Bidib en a récemment parlé, elle aussi.
"Dernier train pour Busan" (2016)
avec Gong Yoo, Ma Dong-Seok, Jung Yoo Mi et Kim Su-an
Un étrange virus se répand à vitesse grand V en Corée : les êtres vivants atteints meurent avant de se transformer quasi-instantanément en zombies assoiffés de sang ! Un père divorcé emmène sa fillette chez son ex-femme à Busan, par le train express de la région. Sur les écrans qui donnent les informations, apparaissent bientôt d'étranges images d'émeutes terrifiantes et incompréhensibles. Dans le même temps, une jeune femme est montée à bord au moment de la fermeture des portes : elle venait de se faire mordre par un être déjà contaminé. Ce sont bientôt tous les passagers du train qui se retrouvent en danger. Le héros et sa fille vont ainsi rencontrer un futur père et sa compagne enceinte, les membres d'une toute jeune équipe de baseball, deux soeurs âgées inséparables, un contrôleur qui ne sait plus trop où il en est...
Mélange de "World War Z" et de "Tel père, tel fils" de Kore Eda, ce long-métrage m'a scotchée car tout va très vite et tout est très efficace. J'ai tremblé bien sûr car il faut avoir le coeur bien accroché, mais aussi pas mal pleuré. Un film réussi ; une suite existe ("Peninsula") mais comme la thématique familiale est moins présente, ça m'intéresse un peu moins...
💗 David Koepp, Chambre froide
Le scénariste de "Jurassic Park" et de "La Guerre des Mondes" (entre autres) et réalisateur de "Hypnose" avec Kevin Bacon, signe ici un second roman incroyable, un "thriller bactériologique" passionnant !! Moins de 24 heures pour le dévorer, c'est dire ! En 2019, au 4e sous-sol d'un entrepôt de stockage du Kansas, un virus devenu extrêmement dangereux après un passage dans l'espace (virus enterré en 1987 par deux agents spécialisés dans les risques biochimiques, un champignon létal à 100% et se reproduisant à une vitesse inimaginable) est sur le point de refaire surface ! Les deux agents de sécurité chargés de la surveillance de nuit sont d'abord intrigués par un "bip" dont ils ne trouvent tout d'abord pas l'origine... Ils vont vite sombrer dans le cauchemar... tandis que l'équipe qui avait enfermé le virus va devoir reprendre du service.
Le suspense est haletant (on se croirait au cinéma, et pour cause), les personnages intéressants et crédibles, les passages "gore" savamment dosés, les techniques narratives percutantes (David Koepp réalise ponctuellement la prouesse de nous mettre à la place du "méchampignon" et ça marche drôlement bien). Bref, une réussite dans le genre "livre catastrophe". Recommandé (avec raison) chez Soukee.
437 pages
Stéphane Servant, Félines
Remarqué chez Laure alias L'Enluminée, ce roman sorti en 2019 a été écrit par l'auteur du Coeur des louves (que j'avais déjà beaucoup aimé) - et m'a été offert par Choco-Bro (merci ^_^). A notre époque, de plus en plus de lycéennes, parmi lesquelles Louise, 17 ans, subissent une mutation inexpliquée d'un de leurs chromosomes. Du jour au lendemain ou presque, leur corps se couvre d'un pelage, leurs yeux s'étrécissent, leurs sens sont décuplés : elles se transforment assurément en élégantes mais inquiétantes créatures mi-femmes mi-chattes. Cette métamorphose ne touche nullement les garçons. Serait-ce là le début d'une nouvelle ère dans l'histoire de l'humanité ? A l'instar de certains récits du XVIIIe siècle, ce roman "coup de poing" se veut le témoignage "authentique" de Louise et le récit "réel" de son combat pour la liberté.
Intrigue et personnages sont forts dans ce beau plaidoyer féministe ; un ouvrage pour lutter contre toutes les discriminations et les extrêmismes ; des questionnements terriblement d'actualité sur la tolérance, les réseaux sociaux, les diktats de la société concernant l'apparence physique ; le tout porté par une plume acérée et efficace. Très bonne lecture mais j'ai encore plus été séduite par le livre suivant...
375 pages
💗 Ariel Holzl, Bpocalypse
De nouveau repéré dans une vidéo de L'Enluminée, ce récit prouve de nouveau qu'Ariel Holzl n'a pas son pareil pour créer des mondes bien à lui (voir l'univers gothique des Soeurs Carmines). Ici, il s'essaie à la SF et c'est réussi ! 8 ans après l'Apocalypse, nous suivons 3 lycéens à Concordia, grande ville du Kansas : Samsara ou Sam, jeune fille complexe d'origine indienne, Danny Lazarik, le fils cadet d'une dynastie d'"électromanciens", et Yvette, très bonne élève qui ne mâche pas ses mots. Tous 3 sont issus du quartier populaire de Concordia mais vont au même lycée que l'élite de la cité : il n'y a en effet plus qu'un seul établissement scolaire debout... et les "Edonistes" sont détestables au possible ! Les autres quartiers de Concordia sont soit condamnés à cause des pluies acides soit complètement gelés soit peuplés de fantômes ou de dangereuses créatures mutantes comme les "ombres vivantes", les "caméléombres", les "razards" ou, pire encore, les "arachlings", des hommes-araignées sur lesquels courent mille affreuses rumeurs... Quand 2 jeunes arachlings sont inscrits à Concordia High pour faire une expérience d'intégration, Sam et ses copains sont d'abord sur la défensive, d'autant plus que le très attendu examen de survie aura bientôt lieu et que les 2 nouveaux venus risquent d'être de terribles adversaires.
Monde nouveau (mais en même temps très tourné vers les années 80, j'adore l'ambiance "Stranger things"), dimension sociale et politique, côté spectaculaire des diverses créatures décrites et de l'épreuve de survie (qui rappelle "Hunger Games"), jeux sur la langue (les néologismes sont délectables), personnages bien dessinés (même si Sam m'a parfois un peu agacée car elle est très/trop entière), fable sur la tolérance et thriller adolescent, Bpocalypse fonctionne très, très bien et m'a littéralement emporteé dans son pouls ! Et même si ma version (épreuves non corrigées achetées d'occasion) présentait pas mal d'erreurs orthographiques, je ne doute pas qu'elles auront été corrigées lors de la publication définitive.
415 pages
Voilà ! J'espère que ce petit "panoramapocalyptique" aura plu aux amateurs.
Pour finir, la vidéo promise (notre été 2021, 2ème partie ^_^) :
Bonne suite de congés si vous en avez, bon courage
si vous travaillez ou si vous reprenez en août
et à très bientôt ! ;-)
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