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🍪 Fondant Grignote 🍰

Le tout premier pixel de ce cottage-ranch-refuge a été posé en septembre 2009 (avant ça, je bloguais "en secret" ;-p). J'espère que vous vous sentirez bien dans ma seconde maison, un terrier de clics et qu'on croque, où collectionner coups de coeur et jolis souvenirs...

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14 octobre 2021

Histoires de fantômes 2021 (avec 💗 le film "Crimson Peak")

Voici ma sélection "choco-ghosts" cuvée 2021 ! :-)

"Le Fantôme de Canterville" (2016) de Yann Samuell
(avec Audrey Fleurot, Michaël Youn, Michèle Laroque, Lionnel Astier...)

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"Hantez sans frapper !"
(bande-annonce)

Cette gentille comédie française est une adaptation plutôt sympathique du texte original d'Oscar Wilde. Ici, le manoir se trouve en Bretagne et le fantôme est une femme, Aliénor de Canterville, dame chevalier, belle et fière, qui a tué par inadvertance l'amour de sa vie et meurt de nouveau chaque nuit depuis le XVIIIe siècle. Bon, elle ne hante pas le château seule mais avec son serviteur Guillerm, qui a une peur bleue des humains (pour lui, ce sont tous des révolutionnaires, comme ceux qui lui ont coupé la tête).

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Conformément au récit de Wilde, une famille emménage bientôt au château, avec une grande fille (qui ne rêve que de théâtre et de rentrer à Paris) et deux garçons qui n'ont peur de rien. Une famille si moderne et si préoccupée de ses propres affaires (Michèle Laroque voit tout en zen ; Lionnel Astier reste collé à son oreillette professionnelle) que deux spectres ne les effraient en rien ! Aliénor et Guillerm ont pourtant tout tenté pour les faire déguerpir... Il reste peut-être un espoir avec Erwan de Canterville, jeune descendant de l'illustre lignée, qui tourne des vidéos sur son énigmatique ancêtre afin de les poster sur son blog. Erwan pourra-t-il contribuer à faire fuir les envahisseurs ? Ou tout au moins à délivrer Aliénor et Guillerm de la malédiction qui les ronge ?

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Si les critiques n'ont pas été convaincus du tout, j'ai tout de même passé un bon moment : les effets spéciaux sont bien faits, l'humour assez correct, le casting très bon et le propos féministe intéressant bien que léger. Je ne me suis pas ennuyée en 1h30 ; parfait à voir avec de jeunes ados.

💗 "Crimson Peak" (2015) de Guillermo del Toro
(avec Tom Hiddleston, Mia Wasikowska, Jessica Chastain, Charlie Hunnam...)

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(bande-annonce)

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Dans un tout autre registre, nous voici au début du siècle dernier. Afin de sauver sa mine de cuivre et le manoir familial qui s'enfonce inexorablement dans la terre rouge de la campagne anglaise, le séduisant baronnet Thomas Sharpe (créateur d'automates à ses heures perdues) débarque aux Etats-Unis pour tenter de lever des fonds auprès d'un riche investisseur : Mr Cushing, self-made man qui a démarré comme maçon, vit désormais dans sa somptueuse demeure avec sa fille unique, Edith. Depuis qu'elle a vu le spectre de sa mère lui apparaître lorsqu'elle avait 10 ans, Edith sait qu'elle peut voir les fantômes et en a d'ailleurs fait le sujet de romans qu'elle tente en vain de faire publier.

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Lorsqu'elle croise le chemin de Thomas, la jeune femme en tombe amoureuse et ne sait pas encore à quel point leurs destins vont être liés. Sa relation avec sa future belle-soeur, Lucille Sharpe, pianiste virtuose mais femme inquiétante, sera nettement plus compliquée...

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Apparitions, ambiance gothique, décors incroyables, un Tom Hiddleston au meilleur de sa forme et Guillermo del Totoro Toro aux commandes : la recette d'un très, très bon film de genre : je me suis régalée avec ce conte de fées sinistre, riche et flamboyant de noirceur ! Repéré chez Missycornish l'an passé.

Truman Capote, Les domaines hantés

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Lors de ma lecture des Cygnes de la Cinquième Avenue, ce titre m'avait interpellée ! Et si cette lecture ne m'a qu'en partie convaincue, c'est que, après une première moitié très prenante, j'ai dû poursuivre laborieusement ma lecture, 3-4 pages quotidiennes durant plusieurs jours, boulot et fatigue obligent. Forcément, avec une telle dilution, l'intérêt s'est émoussé et j'ai un peu perdu le fil... Dommage car ma rencontre avec ce texte fantastico-initiatique avait vraiment bien commencé et ça aurait pu être une Grande Lecture !
En Louisiane, un jeune garçon nommé Joel vient de perdre sa mère et doit se rendre chez son père qu'il n'a que très peu connu et qui vit au Landing, une grande bâtisse isolée, avec sa femme Amy et un ami assez excentrique, Randolph. Le parcours est long pour se rendre sur place, l'ambiance est pesante, peuplée de voix, d'ombres... Et Joel se demande bien pourquoi il ne voit jamais ce père qui lui a pourtant écrit de venir s'installer chez lui... Pourquoi Mr Samson ne quitte-t-il jamais sa chambre ? Quelle est son histoire ? Et celle du trio ? Qu'en est-il des domestiques Noirs, pétris de supersititions et de vaudou ? Un hôtel abandonné au bord de l'Etang des Noyés, des arbres à formes humaines, un nain aussi vieux que le monde, un cheval pendu, un spectre de femme, une petite sauvageonne un brin sorcière... Quelle atmosphère !
La traduction est parfois un peu étrange mais c'est un ouvrage à découvrir en buvant "du thé dans des tasses de deux cents ans" et en lisant "d'une voix de lumière mourante". Par la fenêtre, c'est l'automne : "Etaient, disaient les herbes ; Partis, disait le ciel ; Morts, disaient les bois."
298 pages

Emmanuel Régniez, Notre Château

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Un frère (Octave) et une soeur (Véra) vivent reclus dans une bien étrange maison (qu'ils surnomment "Notre Château") dont leurs parents avaient hérité d'un ami avant de mourir dans un accident de voiture, mais dans laquelle ils ne pouvaient pas vivre. Leurs enfants, si. Octave et Véra se sont volontairement coupés du monde il y a 20 ans, depuis le décès de leurs père et mère, et n'ont plus jamais revu leur soeur aînée, Juliette. Depuis quelques jours, tout semble avoir changé ; ils sentent que Juliette va réapparaître. En effet, Octave, au cours de son unique sortie hebdomadaire pour se rendre chez le libraire, s'est mis à voir et à faire d'étranges choses ; la bibliothèque de la maison, leur refuge préféré, ne parvient même pas à les apaiser...

La narration, prise en charge par le frère, a quelque chose d'entêtant, de lancinant, de perturbant... de perturbé, aussi. Références littéraires, mince frontière entre la réalité et les illusions de la fiction, entre la réalité et le fantastique : les ingrédients de ce court et dense récit font mouche. Et font frissonner, aussi. Je ne veux surtout pas trop en dire, ce serait bien dommage, mais faites-vous votre propre opinion. L'objet-livre est également intéressant, avec sa portée musicale et les photos en noir et blanc assez spéciales du peintre américain (et non anglais, comme c'est noté) Thomas Eakins (Philadelphie 1844 - Philadelphie 1916). Ouvrage d'abord repéré chez Lou, me semble-t-il (or je ne parviens pas à retrouver son article) avant de le revoir chez Titine.
156 pages

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(chez Lou / chez Hilde ~ billet 2021 n°6)

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Commentaires
L
En effet j'ai dû parler du Château mais sans faire de billet complet. Peut-être que je l'avais mentionné pendant un RAT, ou alors en commentaire. Je l'avais lu à sa sortie et me promets de le relire depuis. J'avais adoré Crimson Peak vu au ciné, que je reverrais bien. Je n'ai pas vu cette adaptation du Fantôme de Canterville mais ça me tenterait tout de même, d'autant plus que j'aime bien Michèle Laroque. Quant au Truman Capote je ne connaissais pas et tu me tentes énormément !
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F
@ Vous 4 : ben j'ai été agréablement surprise par "Canterville" alors je n'ai pas boudé mon plaisir ! :-)<br /> <br /> Pedro, "Mon Château" m'a un peu déçue aussi, au final...
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C
Olala, je sais que j'ai vu Crimson Peak mais je suis absolument incapable de me souvenir de quoi que ce soit dans le film ! ^^<br /> <br /> Je ne connaissais pas cette adaptation française du Fantôme de Canterville, mais je t'avoue que ça ne me tente que moyennement mais je me trompe peut-être !
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S
Je note les deux premiers films ! ils m'ont l'air bien chouettes !
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P
J'avais été très déçu de "Notre château " qui, à mon sens, ne parvient pas à dépasser la liste des références littéraires pour réussir à devenir une œuvre qui a son existence et son intérêt propre. L'ombre de Shirley Jackson est omniprésente, mais à ce stade, c'est davantage du copié collé que de l'hommage. :-/<br /> <br /> Je note le titre de Truman Capote, ce que tu en dis attise ma curiosité !
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