Févri-épouvantable, février-fin du monde (💝 le film "Don't look up")
Après un dernier billet-bouquet plutôt mystérieux,
que diriez-vous de descendre d'un cran dans l'obscurité, avec 3 références "apoca-politiques" ?
💝"Don't look up (Déni cosmique)", 2021
d'Adam McKay (c'est le 3ème de ses films que nous voyons)
avec Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Cate Blanchett...
(bande-annonce // bande-annonce décapante)
Une nuit, Kate, étudiante en astronomie de l'université du Michigan (Jennifer Lawrence), comprend qu'une comète va heurter la Terre dans 6 mois, provoquant l'extinction de toute vie... Son directeur de recherches, Randall, dépressif chronique et manquant cruellement de confiance en lui (le génialissime DiCaprio), la soutient et l'accompagne à Washington pour faire part de cette terrible découverte à Madame la Présidente, une pét*** incompétente et écervelée qui prend son propre fils pour un larbin (Meryl Streep, elle aussi excellente) !
De plateaux télé (Cate Blanchett, méconnaissable, incarne la potiche audiovisuelle parfaite) en conférences, Kate et Randall comprennent vite que rien ne sera fait pour prévenir la population et que tout le monde joue la politique de l'autruche (bien plus pratique pour continuer à engranger des profits). De toute manière, les plus riches ont déjà pensé à l'après ; les 99% de la population restants n'ont qu'à se dém***.
Nos deux héros scientifiques, impliqués et humainement concernés, vont essayer de secouer tout ça, au prix de leur crédibilité ! Ce film est incroyable, nécessaire et bouleversant, et surtout affreusement cynique car, à n'en pas douter, il y aurait du vrai dans cette fable sociale cruellement actuelle. Casting irréprochable, parodie efficace et critique incisive : à ne pas manquer ! Merci, Louis et Stella, pour le conseil ! ^_^
A noter que, dans ce long-métrage, j'ai tout autant apprécié la garde-robe hyper-élégante de Cate Blanchett que les pulls au crochet de Jennifer Lawrence !
"Moonfall", 2022, de Roland Emmerich
avec Halle Berry, Patrick Wilson, John Bradley-West, Charlie Plummer...
Le premier film que je vois au cinéma avec Totoro depuis presque 4 ans, yahooooo !!
Jo (Halle Berry, magnifique malgré ses 55 ans) et Brian étaient des amis inséparables et faisaient équipe dans l'espace... Jusqu'à ce que, en 2011, Brian voie quelque chose en réparant un satellite, là-haut : une sorte de nuée mi-métallique mi-électromagnétique mais assurément dangereuse. Personne ne l'a cru et les hauts gradés ont enterré l'affaire ; Brian a été considéré comme fou, sa femme l'a quitté et son fils a soudain perdu une part de l'estime qu'il avait pour lui. Inutile pour Brian de rappeler qu'il a clairement vu la nuée se diriger vers l'une des mers de la Lune : là encore, peine perdue...
Mais quand, en 2022, Jo, devenue numéro 2 à la NASA, apprend que la Lune dévie clairement de son orbite et menace, à court terme, d'entrer en collision avec la Terre, c'est vers Brian qu'elle se tourne. Et vers K.C., un théoricien du complot dont la chaîne de vidéos est consacrée aux mégastructures : selon le jeune (mais sympathique) pseudo-scientifique, la Lune aurait été créée de toutes pièces autour d'une naine blanche et sa surface ne serait qu'un camouflage. Très vite, les données laissent penser que K.C. a sans doute raison ! La course contre la montre a commencé, les enfants des héros doivent être protégés, l'ex-mari de Jo détient l'autre clé pour l'arme nucléaire et une présence extra-terrestre semble être de la partie aussi.
Bref, tous les ingrédients pour produire un grand spectacle ! Et Roland Emmerich n'en est pas à son coup d'essai (il a réalisé la moitié de mes films-catastrophes préférés, "Independence Day 1 et 2", "Le jour d'après", "2012"). Ce film est l'anti-"Don't loop uk" par excellence, bien plus chargé en bons sentiments et en héroïsme mais nettement moins ébourriffant (sauf du côté des effets spéciaux car il y a des plans vraiment somptueux). L'humour est également présent, sans trop tomber dans la caricature. Si le traitement des personnages est un peu bâclé, si certaines parties du scénario sont évidemment au-delà du vraisemblable et si certains éléments sont nettement pris à la légère, ce film fait tout de même très bien le job et assure le spectacle : on n'en demandait pas plus ! ;-)
Stephen King, Cellulaire, 2006
Tout a commencé début octobre, à Boston, Massachusetts. A la même heure, tous les gens, jeunes ou vieux, qui utilisés leurs téléhones portables ont reçu une sorte d'impulsion mystérieuse qui a, semble-t-il, détruit leur humanité en une micro-seconde et les a transformés en créatures violentes, prêtes à tuer et incapables d'articuler un mot !! L'horreur commence dans un parc de la ville. Dès lors, nous suivons Clay, un dessinateur de BD venu du New Hampshire pour un entretien professionnel et qui se fait un sang d'encre pour son garçon - qui avait insisté pour recevoir un portable à son anniversaire ! De son hôtel du centre jusqu'à une grande école désaffectée plus au nord, il lutte pour survivre et retourner chez lui à pied ! Un périple qu'il accomplira au milieu d'autres rescapés réfugiés et avec d'autres compagnons d'infortune : Tom, un célibataire méticuleux et cultivé (j'ai beaucoup aimé ce personnage), Alice une ado de 15 ans qui a lutté contre sa propre mère transformée en furie, et Jordan un jeune surdoué très attaché au directeur de son institution. Tous 4 ont eu la chance de ne pas avoir de cellulaire au moment fatidique, mais la chance sera-t-elle toujours de leur côté, dès lors que les "siphonnés", sortes de zombies programmés à distance par une force inconnue, développent des dons de télépathie et un inquiétant instinct de groupe ?
Encore un roman que j'ai mis trop longtemps à terminer, mais celui-ci est encore arrivé à un moment très chargé ! Les deux premiers tiers m'ont vraiment tenue en haleine : j'ai été happée par le suspense et par ce face-à-face des "normaux" contre les transformés. Toutefois, les derniers chapitres m'ont moins convaincue, laissant beaucoup de questions non résolues (argh, ça m'énerve ;-p). Au final, un assez bon thriller, pas tellement gore pour un Stephen King, marqueur d'une époque un peu vintage à présent, celle de l'explosion des "cellulaires". Merci, Choco-Bro, pour le prêt ! ^_^
534 pages
A très bientôt !