Mes voyages à travers mondes : 14 titres (💝 le film "Dragons 2") et une vidéo !
Coucou ! Comment allez-vous ?
Aujourd'hui, quelques nouvelles en texte et en images
ainsi que 13 références (litté-ciné) à se mettre sous la dent.
La super maîtresse de notre Lardon (moyenne section d'école maternelle) a toujours un ou deux projet(s) de lecture et expression orale réjouissants en train ; le dernier en date est en lien avec l'album Petite Taupe, ouvre-moi ta porte (2009) d'Orianne Lallemand (l'une des 2 "mamans" du Loup) et c'est trop mignon d'entendre les enfants le raconter en utilisant la maquette qu'ils ont coloriée :
Bon, de toute façon, notre Elfe ne manque guère d'imagination et c'est totalement d'origine ! ;-D
La preuve avec les animaux qu'il recueille, à qui il donne des noms rigolos et fait vivre des aventures incroyables : Mimi le lézard des murailles (RIP : après 2 mois de gentille cohabitation, il n'a pas survécu à sa mue - Mimi, les bruits que tu faisais en remuant les cailloux de ton petit vivarium, le soir, vont me manquer) ; les fourmis Bobopartout, Mandibule et P'tit Monstre ; Curieux et Coquin, les escargots ; Punaiseau... euh, ben la punaise. Oh et actuellement, on a le retour des mille-pattes et des cloportes ("Pourquoi ils s'appellent des cloportes ? Ca me revient à l'esprit, c'est parce que dans les temps anciens, ça devait servir à bloquer les portes..." ;-D).
Avec notre P'tit Pims, un bâton devient une épée de l'extrême et une brindille une empuse énigmatique !
On connaissait déjà sa légendaire transformation en "Chef T-Rex" à la récré, désormais il devient parfois "Raptor Fou" (on a tellement ri en entendant ce nom pour la 1ère fois !!!! ;-D).
(Reptile Boy : merci, Vir, pour les moulages dinos à fabriquer et à peindre ! ^_^ J'adore aussi le T-Rex momie !)
Culturellement parlant, j'ai suivi son exemple, ces derniers mois, en quittant régulièrement le monde réel (pas toujours très réjouissant, il faut dire) pour partir ailleurs (et pas seulement lorsque nous avons visité tous les deux le village de V'là l'Bon Vent en allant au ciné voir le "jolioufoque" film d'animation "Jean-Michel le caribou et les histoires d'amour interdites", 2022)...
Oui, ces derniers temps, j'ai aussi fait un peu comme Palmir (2018) de Gilles Baum et Amandine Piu (album emprunté en décembre dernier à la médiathèque), le mini-dragon qui part un jour à l'aventure avec sa valise vide (le voyage le fera grandir, rencontrer des amis et le conduira dans ce monde merveilleux et plein de possibilités qu'est l'école)...
A mon tour, j'ai vogué vers différentes contrées, imaginaires cette fois.
Voici mon carnet de route pour le moins fantastique...
♫ Musiques fantastiques : morceaux libres de droits Wondershare Filmora + "Concerning Hobbits (Howard Shore)
+ B.O. de "L'histoire sans fin" (Klaus Doldinger) : "Atreju's Quest", "Fantasia", "Ivory Tower")
+ B.O. du jeu "The Witcher III, Wild Hunt" (Marcin Przybylowicz) + "Ice Queen" (Within Temptation)
+ "Jurassic Park Theme" (John Williams) + "Ghost Love Score" (Nightwish).
Il n'y a pas eu que des étapes réussies : j'ai d'abord essuyé quelques déceptions...
😒 Par exemple, avec Les Mystères de Londinor (2016) de Jennifer Bell : les tout premiers chapitres m'ont paru franchement géniaux, ce fut une entrée en matière en fanfare avec l'accident de la grand-mère et le monde parallèle souterrain qui surgit dans le monde londonien bien réel ; puis ça perd franchement en efficacité et en pertinence (tous ces objets entassés, ces descriptions de piles de sacoches, de valises et autres objet qui se répètent, se repètent et ne m'ont pas passionnée) ; j'ai aussi trouvé l'intrigue très-trop alambi-compliquée et les personnages masculins ne m'ont pas plu. Au moins, j'aurai essayé...
Il faut aussi que je vous parle de mes RDV manqués avec Timothée de Fombelle, dont j'ai pourtant déjà lu 5 ou 6 textes (parmi eux, les très chouettes Céleste, ma planète en 2009 et Alma, le vent se lève en 2020).
😒 Victoria rêve (2012), emprunté à la médiathèque, m'a malheureusement beaucoup déçue...
Victoria, collégienne passionnée de lecture, vit dans les livres ou bien dans son monde à elle. Il faut dire que, lorsqu'on réside rue de la Patinoire à Chaise-sur-le-Pont, l'aventure ne se rencontre pas au coin du pavillon ! Alors, Victoria remodèle l'univers à sa manière. Seul "le petit Jo", en Seconde, la comprend : c'est d'ailleurs son seul ami. Depuis quelque temps, pourtant, des faits étranges se produisent : peu à peu, les livres qui tapissent la chambre de la jeune fille disparaissent ! Auraient-ils décidé de prendre un peu de bon temps ? Et que cache le père de Victoria, vêtu comme un Indien alors qu'il travaille pour une usine qui fabrique du pâté ?! (#challenge gourmand : pâté en tube ! ;-p)
J'ai eu du mal à entrer dans ce récit pourtant court et à comprendre où l'auteur voulait en venir : sans doute à écrire une vie banale qui tente désespérément de moins l'être. Je suis visiblement passée totalement à côté de la célébration de l'imaginaire et de la littérature car je n'ai adhéré à aucun personnage. Mais je suis allée jusqu'au bout. ;-)
103 pages
😞 Quant au Livre de Perle (2014), prêté il y a quelque temps par une collègue (qui, elle aussi, avait aimé d'autres ouvrages mais était restée perplexe face à cette lecture), je n'ai pu en lire qu'une trentaine de pages, tant je ne parvenais pas à suivre les points de vue et le début de l'histoire ! Peut-être aurais-je dû persévérer mais il y a tant d'autres ouvrages à découvrir ! Bon...
Puis une récente expérience de lecture mitigée.
😐 Ephémère - Le dernier jardin (2011) de Lauren DeStefano, début d'une trilogie.
Dans le futur (le XXIe siècle est un véritable paradis perdu), l'espèce humaine a été génétiquement modifiée pour ne plus souffrir d'aucune maladie. Malheureusement, désormais, les hommes ne peuvent vivre au-delà de 25 ans, les femmes pas au-delà de 20 ! Dans ce roman, 3 jeunes femmes de 13, 16 et 18 ans sont kidnappées aux abords de Manhattan (seule l'Amérique du Nord a survécu à une Troisième Guerre Mondiale cataclysmique et à la montée du niveau des océans) : Rhine, 16 ans, est l'héroïne, forte de caractère et déterminée à retrouver son frère jumeau. Problème : elle atterrit avec les autres dans un immense manoir en Floride, un lieu de rêve en apparence, où des hologrammes animent une merveilleuse piscine et où le synthétiseur crée autant d'illusions picturales que de notes de musique. Là, elle doit devenir l'une des 3 nouvelles épouses de Lord Linden, un riche héritier de 21 ans dont le père est une sorte de savant fou inquiétant de la première génération, prêt à tout pour trouver un antidote au virus qui condamne son propre fils à une vie si courte. S'attachant malgré elle à ses "soeurs épouses" et même à son mari, Rhine reste prête à tout pour quitter sa prison dorée. Si possible en compagnie de Gabriel, le domestique chargé des repas, qui n'a connu que la captivité et semble nouer un lien très spécial avec la jeune fille...
J'ai trouvé que le récit faisait parfois vraiment trop "littérature pour ados" et qu'il y avait des redites inutiles. Mais d'un autre côté, j'ai apprécié les relations entre les personnages et le côté scientifique inquiétant ainsi que la météo de l'angoisse (tempête de neige, ouragan). Quand "The Truman Show" rencontre "L'Armée des Douze Singes" et "2012". Divertissant mais, au rayon "le temps est compté", j'avais largement préféré le film "In time" avec Justin Timberlake et Amanda Seyfried. Merci toutefois, Chrys ! ^_^
350 pages
#challengegourmand : les bonbons de Rose, la première favorite moribonde ; au dîner, des mets extravagants : poulets entiers baignant dans une sauce au caramel, bisque de homard, fraises et ananas coupés et disposés de façon à représenter des nénuphars ; pour les petits creux de ces demoiselles : gaufres aux myrtilles, tasses de thé Earl Grey ou de chocolat chaud ; soirées de gala : filet mignon et petits fours.
Et un souvenir-écho américano-scientifique :
😐 J'avais oublié de vous parler d'un curieux film vu avec Totoro il y a déjà quelques mois : "Downsizing" (2017) avec Matt Damon, Christoph Waltz et une apparition de Neil Patrick Harris. Si la première moitié nous avait vraiment conquis (faut-il céder à cette nouvelle technologie consistant à rapetisser les gens pour vivre mieux ? comment cela se passe-t-il ? quels sont les enjeux de cette procédure ?), la suite nous avait déconcertés (une intrigue dans laquelle, finalement, la miniaturisation n'apporte pas grand chose, avec des personnages qui ne m'ont pas vraiment plu...). Bref, je me souviens d'une demi-déception.
Mais passons aux références qui m'ont davantage emballée (ouf) !
🙂 Au dernier trimestre 2021, j'ai voyagé dans l'Archipel fictif des Confins avec Skye et le Vieux Solitaire (2020) de Régine Joséphine (née en Martinique). Skye, ado intrépide, vit avec son père, qui était chasseur de foudre avant son accident... Sa fille, elle, veut à tout prix suivre ses traces ! Il faut dire que, dans un monde où les Mers sont en fait des Mers de nuages, vireurs de nuages, chevaucheurs de vent et matelots des brumes sont les professions en vogue (sans mauvais jeu de mots ;-p). Il y a aussi des maîtresses d'école, comme la nouvelle enseignante fraîchement débarquée (oups) aux Confins : la si jolie Sirène. Mais Skye s'ennuie, elle rêve d'action ! Alors, quand un jour la Mer commence à engloutir les Îles Basses de son monde, Skye soupçonne qu'elle aura sa part à jouer... peut-être en sauvant l'unique graine produite par le seul et immense arbre de la région, nommé le Vieux Solitaire, sur le point d'être englouti lui aussi ? Avec son meilleur ami Eden et le jeune marin Sardine, en route !
Le texte regorge de créations linguistiques(#challengegourmand : De la cuisine, une bonne odeur d'oeufs de pipoulette au bouillon de brume m'appelle.), des mots-valises intéressants au début mais qui appesantissent parfois un peu le récit à la longue. L'univers créé, lui, est très sympa, plutôt steampunk, mais je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages. Je dirais 6/10, au final.
174 pages
😃 Vers Noël, nous avions reçu un merveilleux colis envoyé par Blandine : dans ce carton, on avait trouvé (entre autres douces attentions) le récit Sorcière Magda et les petits pots d'amour (2021) signé Déborah Joulianos et Késia Vasconcelos.
Dans un petit village, vivait une gentille sorcière : Magdalena, dite Magda, exerçait officiellement la profession de Porteuse de Nouvelles mais les gens la connaissaient mal. Les habitants lui disaient bonjour mais ne l'invitaient jamais et n'allaient jamais lui rendre visite dans sa petite maison pourtant douillette, à la lisière des bois... Ils ne savaient donc pas qu'en cachette, la nuit, Magda distribuait des petits pots d'amour, remplis de savoureuses préparations qu'elle confectionnait tendrement dans sa modeste cuisine : compotes, soupes, crèmes de marron... Ses recettes avaient le don de redonner le sourire aux gens et d'apaiser leur chagrin. Une nuit d'Halloween, le petit Dany, un garçon connu pour faire beaucoup de bêtises et rejeté par les autres, surprit Madga en train de déposer ses cadeaux anonymes devant certaines portes : pourra-t-il garder le secret ? Comment réagirait la Sorcière si elle le voyait en train de l'espionner ? Et la population du village si elle connaissait la vérité ?
Un joli conte d'automne, cosy et gourmand à souhait (#challenge gourmand : un délice d'automne à chaque page), délicieusement illustré à l'aquarelle !! Vous aussi, vous craquerez sans nul doute pour cette magicienne cuisinière altruiste (en plus, le titre est inscrit sur la couverture en ravissantes lettres dorées : un beau livre, un peu magique avant même d'être ouvert). Merci encore, Blandine, pour cet adorable ouvrage feel good que nous avons savouré en plusieurs jours : parfait pour les histoires de pré-sieste et du soir ! ^_^
110 pages
😃 A Noël toujours, a surgi face à moi Hôtel Parallell (2021) d'Alexis Flamand (merci, Choco-Bro ! ^_^). Découvert chez Samlor, ce roman fantastique français m'a bien plu. Si les premiers chapitres m'ont semblé assez difficiles à suivre car m'ont semblé inutilement compliqués et donnaient énormément d'informations assez complexes à "intérioriser" (mondes parallèles, voyage dans le temps, relativité... et "tutti quantique"), j'ai été finalement captivée par l'histoire, une fois que celle-ci s'est véritablement mise en route !
En 1990 puis en 1964, sur notre Terre, au Canada, William B. Rain, dit Will, a 16 ans. Mais il a déjà eu 16 ans à différentes époques, ses parents ne sont pas ses vrais parents et son chemin le mène toujours au même endroit depuis des siècles, apparemment : au bord des Sept-Chutes, à l'Hôtel Parallell qui apparaît à certains moments et disparaît à d'autres. Cet endroit est incroyable, plusieurs mondes parallèles s'y croisent, le personnel est cloné et chacune des 400 000 chambres offre à son résident le panorama de son choix (Arsène Lupin vit dans une suite donnant sur les falaises d'Etretat ; une colonie de scientifiques dépressifs habitent une immense chambre de 50 km2 dans laquelle se trouvent un océan et des îles battues par la pluie). Tout semble y être possible ! (vous comprenez pourquoi j'ai eu un peu de mal au départ ?! ;-p) Bref, Will se fait embaucher par Mr Arbogast, l'un des 5 détectives de l'hôtel, et se lance à ses côtés dans une enquête des plus étonnantes mais passionnante.
Personnages et créatures intéressants, cadre original, action bien présente : bonne pioche si on s'accroche !
262 pages
😃 Sortie 32.b (2019) d'Antonio Da Silva (né au Portugal mais vivant et écrivant en France) vous fera trembler : que feriez-vous si vous vous retrouviez coincé sur une autoroute du sud de la France dont toutes les sorties (et entrées) seraient bloquées par des forces de l'ordre sourdes à vos demandes et prêtes à tirer sans sommation ? Que feriez-vous si, comme des milliers d'autres véhicules, votre voiture ou mini-bus devait rouler sans relâche en évitant des phénomènes effrayants, voire apocalyptiques (oiseaux figés dans l'air, cadavres de bovins américains dans un tunnel, calamars volants, carambolage géant, carcasses d'avions et de bateaux provenant du monde entier, mic-mac entre les époques, messages incompréhensibles sur les panneaux, adultes qui se mettent à attaquer les jeunes sans raison...) ?? C'est dans cette atmosphère incroyable, terrifiante et survoltée que Aaron 16 ans et ses frères, ainsi que Lucille 16 ans et les filles de son équipe de basket font connaissance ! Quels sont les codes ? Et les clés ?
Attachez vos ceintures car ce récit vous emmènera plus loin que vous ne l'imaginez. Le récit de ce parcours sous pression se révèle haletant ! J'ai adoré les deux premiers tiers, totalement ébouriffants ; je ne pouvais carrément pas lâcher ce gros roman YA ! On y croit, à cette ambiance de fin du monde complètement dingue ! Et puis, exactement comme Bladelor, j'ai trouvé dommage qu'un retournement du scénario vienne à un moment changer la donne et perturber la lecture inutilement... Si le côté 'thriller fantastique' est admirablement maîtrisé, je suis un peu restée sur ma faim quant aux explications données et à l'issue de l'histoire (j'ai oscillé entre "tout ça pour ça ?" et "trop difficile à concevoir pour moi").
393 pages (+ j'ai beaucoup aimé quand c'est le roman lui-même qui s'adresse aux lecteurs dans les remerciements !).
#challengegourmand : cafétérias d'aires d'autoroute, moitié d'une bouteille de Coca, spéculoos rances, fourchette enfoncée dans l'épaule.
Pour clore cette chronique, une série : la saison 2 de "The Witcher" (2021),
dont il ne nous reste que 2 épisodes (sur 8) à regarder.
J'aime toujours l'univers, les créatures, les protagonistes principaux (la sorcière Triss Merigold... et l'acteur Henry Cavill) mais j'accroche moins qu'à la première saison et, surtout, il y a beaucoup trop de lieux et de personnages nouveaux : on s'y perd un peu...
💝 Equivalent pour enfants (on est en train de le voir par petits morceaux) : "Dragons 2" (2014).
Absolument génial (scénaristiquement et artistiquement) ! Encore mieux que le premier film.
A très bientôt pour de nouvelles aventures !