Joseph Conrad, "Typhon"
Fin du XIXe siècle. Le capitaine McWhirr, un Anglais placide, peu loquace et très prosaïque, commande le Nan-Shan, un navire de commerce à vapeur battant pavillon siamois et traversant la mer de Chine. A son bord, un second au caractère bien trempé, Jukes, quelques stewards, des machinistes et 200 coolies chinois qui rentrent au Siam. McWhirr n'est pas du genre à esquiver le danger ni à manquer à son devoir : s'il doit essuyer une tempête, il la prendra de front, sans chercher à la contourner ! Et le typhon qu'équipage et vaisseau traversent ici n'est pas une petite averse ! La tempête malmène marins, bateau et passagers... Comment tout ce petit monde s'en sortira-t-il ?
Une grosse voix blasphéma ; la lueur sous chacune des portes des fourneaux était pareille à une flaque de sang, dont le calme rayonnement venait mourir sur le velours de la ténèbre...
Brrrr. Repéré l'an passé sur le blog Thé et Livres, ce court roman ne m'aura malheureusement pas autant emballée que prévu... Moi qui adore les récits ou films catastrophe, j'ai été servie côté trombes d'eau et vagues gigantesques ! En revanche, le style et la traduction d'André Gide m'ont paru désuets et lourds, parfois indigestes ; j'ai du mal à avancer dans les textes trop ampoulés ; par chance, l'ouvrage est mince.
153 pages
(billet 2022 n°9)