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🍪 Fondant Grignote 🍰

Le tout premier pixel de ce cottage-ranch-refuge a été posé en septembre 2009 (avant ça, je bloguais "en secret" ;-p). J'espère que vous vous sentirez bien dans ma seconde maison, un terrier de clics et qu'on croque, où collectionner coups de coeur et jolis souvenirs...

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17 mai 2023

🏫 Unis vers cités dans le Vermont (3/8)

Ce matin, hop, on sort les gros livres et les toges d'universitaires !
(ça tombe bien, je vais passer 4 heures à écouter des oraux de 3èmes... ;-p)

Sans titre 3

1992 : Donna Tartt, Le maître des illusions
(lu au cours de ce vlog)

Richard, le narrateur, a 20 ans. Cherchant à fuir sa Californie natale (et surtout ses parents), il parvient à se faire accepter à l'Université de Hampden, dans le montagneux et très enneigé Vermont. Opportuniste et influençable, il exploite son précédent cursus en littérature antique et se débrouille pour intégrer le cours très élitiste de Julian Morrow. Ce professeur à l'aura particulière enseigne le grec ancien dans l'intimité de son bureau, en sirotant une tasse de thé, et trie ses étudiants sur le volet : les insaisissables jumeaux Charles et Camilla (ça m'a interpellée aussi :-p), le dévoué Francis, l'inquiétant Henry et l'encombrant Edmond alias Bunny. Excepté Richard, tous sont issus de familles fortunées (mais chacun a ses propres problèmes).
Le récit explore la mécanique des relations humaines, surtout qu'il s'agit de très jeunes adultes, éminemment cultivés mais dont la personnalité est toujours en construction... Qui sera le plus faible ? Qui sera le meneur ? Quels sont les véritables enjeux de l'enseignement de Julian ?

Malgré des escapades à Boston et à NYC, j'ai surtout beaucoup aimé l'ambiance "faculté américaine" type Yale ou Harvard : un lieu un brin gothique, avec de vastes bibliothèques sombres, des bureaux aux murs lambrissés. Et aussi les personnages qui peuplent cet endroit, érudits certes mais malsains pour la plupart, qui expérimentent leur lot d'excès (d'alcool, de drogue, de confiance...). N'oublions pas les forcément innombrables référénces littéraires et culturelles (tous siècles et tous pays confondus) : réjouissant ! Le tout, porté par une structure inattendue mais bien pensée et une écriture prenante. Un titre repéré chez Missycornish.
706 pages

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Gustativement parlant, vous trouverez :
~ des sandwiches au jambon (mais si vous préférez une soupe de champignons vénéneux, on a ça en stock également ;-p),
~ de nombreux repas au restaurant (vu le train de vie de ces étudiants hors normes). Ainsi, Le dîner est apparu comme par magie : rôti de porc, petits pains, purée de maïs aux navets et à la courge dans de gros bols chinois avec tout autour les portraits des présidents (jusqu'à Nixon).
~ quelques tables de galas comme C'était le grand dîner de rentrée, ce soir-là : rosbif, haricots verts aux amandes, soufflé au fromage et un plat de lentilles sophistiqué pour les végétariens.
~ et beaucoup de liquides...

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Hier et avant-hier, j'ai également comblé une grave lacune en 2 soirées et
en regardant ENFIN le film de "Le Cercle des Poètes Disparus" de Peter Weir (1989),

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avec, entre autres, Robin Williams et Ethan Hawke (même si j'ai préféré, parmi les jeunes acteurs de l'époque, Josh Charles - alias Knox Overstreet, Gale Hansen - dans le rôle de Charlie Dalton et Robert Sean Leonard - incarnant l'émouvant Neil Perry, tous 3 plus expressifs).
Se situant à l'automne-hiver 1959, dans la prestigieuse école privée (pour jeunes garçons, exclusivement) de Walton, cette histoire de Littérature, d'Inspiration, de Jeunesse et de Libertés (libertés réprimées par la lourde tradition du cadre scolaire mais aussi par les carcans sociaux d'une société patriarcale) m'a touchée. Robin Williams est brillant en professeur d'anglais non académique (qui considère qu'il y a bien plus important à enseigner à ses élèves que des techniques compliquées pour décortiquer des textes qui se suffisent à eux-mêmes : la Beauté, l'esprit critique, l'expression personnelle ainsi que... Carpe Diem), et la musique de Maurice Jarre porte l'ensemble de ce beau film devenu culte !

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Elle a récemment lu et chroniqué le roman original de N.H. Kleinbaum  (et également visionné le film) : c'est Kyo, la fille de Bidib. ;-)

See you soon !

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Commentaires
C
Autant j'ai adoré Le cercle des poètes disparus, autant j'ai détesté le Donna Tartt ! La traduction laissait terriblement à désirer et ça m'a profondément ennuyée...
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M
706 pages oh la la ce n'est pas pour moi hi hi hi <br /> <br /> Le cercle des poètes disparus je l'ai regardé il y a longtemps je l'avais bien aimé !!!! <br /> <br /> Bises Fondant bon weekend à rallonge si tu fais le pont !
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R
Bin tout un sacre pave didonc....oui il semble bien....<br /> <br /> ah le cercle des poetes, je l'ai vu au cine a sa sortie....oui cela reste une merveille, j'avais peur de le revoir...;)
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M
C'est un très bon roman ! As-tu les autres romans de cette autrice ? Ils sont très bien !
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