Mois Japonais 2024 (🌠 "Le chat sans nom", "La famille Asada")
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Hello, hello !
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Nous sommes le 29 avril : il serait donc plus que temps de vous proposer un petit récap de mes dernières découvertes nippones - ou presque (car certaines datent déjà de plusieurs mois). Alors, que retenir ?
Il n'y a pas si longtemps, j'ai chroniqué les romans Niré, La bibliothèque des rêves secrets et Origami blues. Côté mangas, j'ai lu le 1er tome de Twinkle stars, bien rigolé avec les tomes 8 et 9 de La voie du tablier (ah, ce Tatsu l'Immortel devenu homme au foyer : impayable !) et découvert hier les 3 opus de Karate Heat par Eiichi Kitano. L'histoire d'une amitié entre deux garçons sur le point d'entrer au collège : l'un est déjà un champion de karaté reconnu ; l'autre va s'initier à cet art martial. Mouif, mouif... J'ai eu du mal à m'y retrouver car les dialogues ne sont pas faciles à suivre et le scénario ne m'a pas tellement passionnée, si bien que j'ai lu le 1er volume in extenso mais n'ai fait que survoler les 2 autres de la trilogie.
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En revanche, on a beaucoup, beaucoup aimé l'album hyper réaliste 🌠 Le chat sans nom, signé Fumiko Takeshita et Naoko Machida :
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Les illustrations sont des peintures acryliques de toute beauté ; l'histoire est celle d'un jeune chat de gouttière que personne n'a encore pris le temps de nommer ni d'aimer, contrairement à tous les autres félins du quartier...
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Jusqu'au jour où une fillette... Simple, tendre, craquant ! William a adoré le minet baptisé "Nouille" (tous les animaux se trouvent représentés et identifiés en fin d'ouvrage, belle idée).
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Par ailleurs, coup de cœur pour le merveilleux film de Ryôta Nakano 🌠 "La famille Asada" (2020, sortie française 2023), qui raconte l'histoire vraie du photographe Masashi Asada (né en 1979) et des siens.
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Musashi a débuté en immortalisant les rêves secrets des membres de sa famille (ses mises en scène figurent dans un album photo devenu célèbre : les Asada en pompiers, en vendeurs de ramens, en superhéros, en campagne électorale, en yakuzas, à l'hôpital...) : les reconstitutions sont absolument croustillantes !
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Ci-dessus, à gauche la photo originale, à droite la version grand écran.
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Par la suite, l'artiste acquiert une certaine notoriété en réalisant des portraits d'autres familles, chacun étant absolument unique, original et plein de sensibilité. Son parcours le conduira jusqu'aux rivages dévastés par le tsunami de mars 2011... avant de le ramener chez lui. Enfin.
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Dans ce film, tout m'a plu : de la construction du scénario à la représentation de la vie quotidienne, des personnages attachants aux clins d'œil aux années 80 (pas facile, à cette époque, d'avoir un père au foyer et une mère infirmière), en passant par les messages d'amour, de compréhension et de bienveillance...
On sort de ce visionnage grandis, touchés et pleins de gratitude. Alors, our les grands drames (du monde, des gens) comme pour les petits bonheurs qu'il évoque, "La famille Asada" est un petit bijou à voir absolument : il vous donnera envie de croquer la vie à pleines dents ! ^_^
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Mata ne (à bientôt) !
- les gifs animés proviennent de "L'été de Kikujiro" -
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