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Le tout premier pixel de ce cottage-ranch-refuge a été posé en septembre 2009 (avant ça, je bloguais "en secret" ;-p). J'espère que vous vous sentirez bien dans ma seconde maison, un terrier de clics et qu'on croque, où collectionner coups de coeur et jolis souvenirs...

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27 janvier 2016

Carole Martinez, "La terre qui penche" + "Mélusine" (tome 6)

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Alors que sa mère a été emportée par la Grande Peste Noire de 1349, Blanche, 11 ans, petite comme une minute mais piquante comme un chardon, nous raconte comment elle est conduite par son père, un homme brutal et secret, au château des Murmures (oui, oui, celui-là), propriété du jovial seigneur de Haute-Pierre (ça la change !). On y cultive la vigne sur des coteaux escarpés, d'où le titre... 
Là-bas, Blanche 
doit épouser Aymon, l'Enfant de son âge mais qui restera simple d'esprit. Au bord de la Loue, cette rivière-repère tantôt amie paisible, tantôt amoureuse passionnée et assassine, Aymon et Blanche vont apprendre à s'apprivoiser, en même temps que Blanche va apprendre à lire et à écrire. Mais dans un an, Blanche va mourir (on sait en effet qu'elle est morte à 12 ans). Pourquoi ? Comment ? 
La narration se dédouble et c'est aussi parfois la "vieille âme" de Blanche, un fantôme plusieurs fois centenaire, qui raconte, explique, commente les faits.

C'est le genre de romans singuliers et tout en tension que je suis incapable de lire d'une seule traite parce qu'ils demandent beaucoup (d'attention, de disponibilité, de réflexion) et qu'ils ne vont pas de soi : La terre qui penche ne contient quasiment pas d'action (ou alors quelques moments très durs), est tout entier fait de sensations, d'impressions, c'est l'écriture qui le porte et parfois, ça me dépasse un peu. Alors je fais des pauses avec d'autres ouvrages. 
Malgré quelques passages pleins d'espoir sur l'amour, c'est surtout la tristesse que je retiendrai de ce récit (qui est avant tout pour moi un livre sur la perte : de l'innocence, de la jeunesse, de la vie, de ceux qu'on aime). Il n'en reste pas moins que j'ai aimé partager ce bout de vie médiévale que nous raconte la petite Blanche, j'ai aimé entrer dans son univers à la fois enfantin, féminin et mystique. 
Comme dans Le cœur cousu, on retrouve par exemple le rôle quasiment magique de la cuisine (ici, on a droit à une envoûtante cuisine des 4 saisons). Carole Martinez a décidément une belle plume et, si je n'ai pas été "emportée", j'ai quand même été charmée par sa voix. Estelle en a parlé récemment. Merci, Chantal ! ^_^
360 pages

Bon alors pour équilibrer, je me distrais avec ça : Farfadets et korrigans ("Mélusine", tome 6) - qui contient une longue aventure assez drôle (20 pages, c'est rarissime).

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Mélusine part en vacances dans la Montagne Noire pour y récupérer la Formule Suprême. Elle rencontre, entre autres gobelins, "Ürm le Putride", "Gnöl, Gueule-de-Pet" et "Giboe, Dents-de-Limace" (rien que ces joyeux sobriquets ont fait mon mercredi après-midi ; je vous avais prévenus : ça é-qui-li-bre !! :-p).

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