Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, "Casse-Noisette"
Motivée par une chronique passée parue chez Pedro, je me suis lancée dans la lecture de ce petit conte : un classique de Noël, que je ne connaissais qu’approximativement, par l’intermédiaire du ballet de Tchaïkovski ou de ses adaptations.
Au début du XIXe siècle, le soir de Noël, dans la maison du Conseiller de Médecine Stahlbaum, les petits Fritz et Marie attendent avec impatience qu’on leur dévoile enfin leurs cadeaux. Cette année-là , leur parrain Drosselmeier leur a fabriqué une nouvelle horloge magnifiquement décorée, mais à laquelle ils n’auront encore malheureusement pas le droit de toucher. En revanche, Marie tombe en admiration devant un casse-noisette en forme de soldat. Fascinée par ce bonhomme de bois, elle lui ménage une place de choix parmi ses poupées et l’armée de plomb de son frère. Plus tard, dans la nuit, la fillette assiste à un étrange spectacle : les jouets s’animent et, conduits par Casse-Noisette, livrent bataille contre les sujets de l’abominable Roi des Rats à sept têtes !
Du riche hôtel particulier au féerique royaume des Poupées, avec son Fleuve Limonade, sa Ville de Pain d’Epice et sa Forêt des Confitures, Marie s’apprête à vivre la plus inoubliable des aventures…
J’ai terminé ce récit il y a quelques jours et, s’il m’avait d’abord laissé une impression de longueur, finalement je me rends compte que j’ai bien aimé cette histoire, merveilleuse à certains moments et très sombre à d’autres.
125 pages
A lire également : un superbe billet composé par Bidib en décembre 2018.
Immanquablement, j'ai désormais des envies de Noël "vintage"...