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Le tout premier pixel de ce cottage-ranch-refuge a été posé en septembre 2009 (avant ça, je bloguais "en secret" ;-p). J'espère que vous vous sentirez bien dans ma seconde maison, un terrier de clics et qu'on croque, où collectionner coups de coeur et jolis souvenirs...

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14 janvier 2016

"Snow cake" : une belle histoire...

Sans titre 47

Ce DVD est à la maison depuis plusieurs mois mais je n'avais encore jamais pris le temps de le voir (pour vous dire la vérité, je l'avais acheté simplement parce qu'Alan Rickman était à l'affiche - et aussi parce que c'est un film d'hiver). Aujourd'hui, je l'ai enfin regardé, en V.O.
Un peu par curiosité, mais surtout pour dire au-revoir à quelqu'un...

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L'histoire est celle d'Alex Hughes, quinquagénaire anglais solitaire et abîmé par la vie, qui, alors qu'il voyage au Canada, croise la route d'une jeune fille farfelue bien que très clairvoyante, Vivienne. L'ayant prise en stop, il passe quelques heures avec elle, commence à l'apprécier et se sent en confiance avec cette grande ado qui le fait sourire.
Lorsqu'un camion percute la voiture et que l'accident tue Vivienne sur le coup, Alex est rongé par la culpabilité. Aussi cherche-t-il à retrouver la mère de cette jeune fille qu'il connaissait finalement à peine. Linda (Sigourney Weaver), une femme brillante mais autiste, aime faire du trampoline et croquer dans la neige. Peu à peu, Alex cesse de dériver, se fait une place dans cette petite ville enneigée et rencontre Maggie (Carrie-Anne Moss), la voisine de Linda. Au final, l'extravagante Vivienne aura, même disparue, aidé Alex à retrouver un sens à sa vie...

sdc

J'ai beaucoup aimé ce long-métrage tourné et interprété tout en finesse, ne sombrant jamais dans le mélo mais gardant au contraire un ton juste et réaliste. Le début a beau être tragique, ce film est une véritable bouffée d'optimisme avec de nombreux passages drôles ou touchants. Sigourney Weaver est vraiment excellente dans le rôle de la mère-enfant : une performance magnifique, portée par la belle relation qui se crée entre les personnages d'Alex et Linda (et quel plaisir d'entendre miss Weaver dire "cowabunga" ! :-p). Enfin, Alan, égal à lui-même, joue avec une grande justesse, comme il l'a toujours fait.
Un film de Marc Evans (Pays de Galles), 2006.

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Décidément, ces premières semaines de 2016 sont bien tristes (dans la vraie vie et aussi parmi nos idoles).

Alan Rickman (1946-2016)
~ one of the best British artists ever and one of my 3 favorite actors ~
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Une jolie vidéo amateur : "Alan Rickman brought Severus Snape to life".

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