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🍪 Fondant Grignote 🍰

Le tout premier pixel de ce cottage-ranch-refuge a été posé en septembre 2009 (avant ça, je bloguais "en secret" ;-p). J'espère que vous vous sentirez bien dans ma seconde maison, un terrier de clics et qu'on croque, où collectionner coups de coeur et jolis souvenirs...

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13 février 2011

Marilynne Robinson, "Chez nous" + Manette Ansay, "La colline aux adieux"

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Années 1950, dans l'Iowa. Le révérend Boughton est sur le point de mourir. Sa fille Glory, 38 ans, enseignante et célibataire, revient dans la maison familiale pour le veiller. Un autre de ses enfants est de retour : Jack, la brebis galeuse du clan, mi-voyou, mi-cowboy. Les souvenirs vont s'égrainer lentement, certains heureux, la plupart infiniment douloureux.
Ce roman m'a laissé une impression de lourdeur et de tristesse immense. Néanmoins, le cadre m'a plu, de même que la place accordée aux murs, à la maison en elle-même, en particulier la cuisine, et le style est vraiment intéressant.

Comment annoncer le retour de la tranquillité et du bien-être autrement qu'en cuisinant quelque chose qui sentait bon ? C'est ce que faisait toujours sa mère. Après chaque calamité, elle emplissait l'atmosphère de la maison du parfum de petits pains à la cannelle, de brownies ou encore de poulet aux boulettes de pâte, et cela proclamait : Cette maison a une âme qui nous aime tous, quoi qu'il arrive.

Merci, Chantal, pour le prêt ! ^_^
400 pages

Lecture-écho (une déception totale, cette fois): 
aaa

Années 1970. Ellen, la petite trentaine, est institutrice et mariée à James, le père de ses deux enfants. Quand James perd son travail, la famille quitte l'Illinois et part s'installer chez Mary-Margaret et Fritz, les parents de James, à Holly's Field, dans le Wisconsin, au bord du lac Michigan. Or, l'héroïne ne se fait pas à cette vie : sa belle-mère la laisse s'occuper du ménage et des repas mais la critique sans cesse ; Salomé, la sœur aînée de Mary-May, est une vieille donneuse de leçons ; son beau-père l'ignore passablement ; son mari redevient un petit garçon bien obéissant et ne regarde plus sa femme ; même ses enfants sont en train de changer. Aux alentours de Noël, Ellen, malheureuse, comprend qu'elle doit fuir cette maison puritaine, où le temps s'est comme arrêté, où chaque objet est éternellement figé à sa place, où tout flétrit et où secrets et crucifix tuent les sentiments : elle veut être libre !

Malgré une jolie couverture, un titre alléchant et les récompenses annoncées sur l'ouvrage, cette lecture fut bien déprimante... J'ai trouvé l'histoire malsaine et étouffante, et les personnages masculins sont absolument imbuvables ! Je reconnais même avoir lu quelques pages en diagonale (alors que ça ne m'arrive jamais).
L'alternance des points de vue est pourtant intéressante ; l'évocation des lointains souvenirs de chacun aide à construire l'intrigue, à comprendre pourquoi chaque protagoniste est devenu ce qu'il est ; et j'ai même relevé ce passage sympathique (un des seuls, je précise) :

Une fois, quand Mary-Margaret était encore bébé, papa avait dérobé un crumble à la cerise sur la véranda où il refroidissait. Il en donna un peu aux chiens, juste assez pour que leur museau se teinte d'un rose accusateur, puis entraîna Salomé et les garçons dans l'étable où ils se partagèrent le plat encore chaud, léchant leurs doigts poisseux devant les chats qui attendaient leur tour, la truffe frémissante.

Mais ça ne suffit pas à sauver ce récit. Passez votre chemin, gravissez une colline plus enthousiasmante !
306 pages

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