Diana Wynne Jones, "Ma sœur est une sorcière" + Walpurgis 2015
Recommandé par Jeanne, cet ouvrage fantastique datant de 1977 est le premier d'une série de 7 et se déroule dans un monde parallèle au nôtre (imaginez un 1977 très XIXe avec encore des calèches, quelques rares automobiles, des jupons sous les robes et un roi sur le trône d'Angleterre). Un jeune garçon surnommé Chat (ce sobriquet s'éclaire au fil des chapitres) et sa grande sœur Gwendoline, douée de pouvoirs exceptionnels, survivent au naufrage qui a coûté la vie à leurs parents. Recueillis par une jeteuse de sorts de second ordre mais chaleureuse, ils doivent cependant la quitter pour aller s'installer dans l'immense et très étrange château du magicien Chrestomanci. Entre les cours donnés par le sage Mr Saunders, la relation compliquée avec Robert et Julia (les enfants de Chrestomanci et de sa douce épouse Milly ^_^), la découverte d'un jardin extraordinaire qui donne accès à une multitude d'autres univers et l'orgueil démesuré de Gwendoline, qui tient absolument à ce que ses dons soient reconnus par tous, la vie là-bas s'avère fort mouvementée !
Eh bien, ce fut un plaisir de suivre, dans un style fluide et pétillant, le quotidien des habitants du château et on se laisse très agréablement emporter par les événements qui s'enchaînent à vitesse grand V. On rencontre même des nécromanciens, un dragon, un miroir magique et on finit par assister à un magistral combat de mages ! Tout cela 14 ans avant L'île du crâne et 20 ans avant Harry Potter ! Un excellent roman d'aventures, bien rythmé et gentiment inquiétant, parfait pour Halloween... ou pour Walpurgis. ;-p
302 pages
Proposé par Marjorie, Hilde et Lou, ce congrès bloguesque magique a lieu en l'honneur de la nuit de Walpurgis, du 30 avril au 1er mai : en effet, dans l'Europe du Nord, cette nuit-là, la magie se réveille...
Vanessa Paradis dans "Un amour de sorcière", un film que j'avais adoré, collégienne.
Petite explication signée Marjorie : "La nuit de Walpurgis symbolise la fin de l’hiver et a très souvent été assimilée au sabbat des sorcières. C’est pourquoi elle fut maintes fois interdite par l’Eglise et ses participants menacés d’excommunication. Elle tirerait son origine d’anciennes célébrations celtes ou vikings données en l’honneur du triomphe du printemps sur l’hiver, de la lumière sur les ténèbres et, par extension, du bien sur le mal. De nombreux récits font état d’événements surnaturels survenant à cette occasion."