Susanna Kearsley, "La mer en hiver" (lecture commune)
Nous voici en Ecosse, en 1708. Quelques irréductibles aristocrates écossais complotent pour faire revenir sur ses terres leur roi légitime, James Stewart, actuellement réfugié en France. La comtesse d'Eroll, une veuve au caractère bien trempé, mère d'un proche du roi James, reçoit en secret chez elle, au château de Slains, les artisans de ce retour. Parmi eux, John Moray, un soldat solide et brillant dont la tête est mise à prix en Angleterre. Dans le même temps, la comtesse accueille une lointaine parente orpheline, la jeune et jolie Sophia.
C'est l'histoire de tous ces personnages que l'écrivain à succès Carrie McClelland, commence à écrire en s'inspirant de sa propre famille, Sophia étant le prénom d'une de ses ancêtres. C'est étrange, c'est comme si Sophia lui soufflait certaines phrases. Un souffle mystérieux pousse d'ailleurs l'auteure, trentenaire célibataire, à louer un cottage non loin des ruines de Slains, édifice qui a en outre inspiré à Bram Stoker le château de Dracula. Un cottage douillet qui appartient à Jimmy Keith et à ses deux fils, dont Graham, prof à l'université d'Aberdeen. Un petit logis dont les fenêtres plongent directement dans la mer du Nord.
J'ai aimé la façon dont l'auteure (canadienne) fait s'entrelacer la réalité et la fiction et associe le passé avec le processus d'écriture du roman de Carrie. L'intrigue est plutôt bien ficelée et, si j'ai parfois trouvé quelques longueurs, les destins de Sophia et de sa descendante m'ont beaucoup plu !
566 pages
PS : je me souviens que la première chronique que j'aie vue à propos de ce livre, c'était chez Coralie !
Elles l'ont également lu pour aujourd'hui :
En ce qui concerne le second récit proposé pour le challenge, vous pouvez consulter mon commentaire (assez déçu et publié avec un mois tout pile d'avance, oups) de Pas si simple ici. Et enfin, toujours au rayon "romance décevante", j'ai abandonné celle-ci : Un Noël sans fin de Kristen Rivers (auteure francophone).
Dommage car la couverture était magnifique et le pitch, prometteur ; et puis ça se passait à Strasbourg, ça change un peu ! Mais le livre m'a semblé bien trop lourd et écrit trop petit, en plus d'être un copié-collé du film "Un jour sans fin" contenant pas mal de coquilles... Bref, un autre RDV manqué. Pour autant, ne vous inquiétez pas : je me suis rattrapée depuis ^_^. Cliquez quand même sur le roman : Soukee en parle mieux que moi !
Autre romance à oublier, malgré une couverture tout aussi alléchante :
Un roman épistolaire, une chambre d'hôtes à Santa Barbara : ça démarrait pas mal.
Puis trop prévisible. Trop mièvre, voire ridicule parfois, trop glauque à d'autres moments.
Bref, j'ai survolé ce roman sans aucun regret...