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Le tout premier pixel de ce cottage-ranch-refuge a été posé en septembre 2009 (avant ça, je bloguais "en secret" ;-p). J'espère que vous vous sentirez bien dans ma seconde maison, un terrier de clics et qu'on croque, où collectionner coups de coeur et jolis souvenirs...

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6 novembre 2015

Dodie Smith, "Le château de Cassandra"

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♫ Loreena McKennitt, "Greensleeves"

Interpellée par deux billets lus récemment (l'un chez Karine :), l'autre chez Miss Maureen), j'ai commandé ce roman d'occasion. Publié en Angleterre en 1949, il raconte, sous forme de journal intime, le quotidien d'une jeune fille de 18 ans, Cassandra Mortmain, dans les années 30. Celle-ci aimerait devenir écrivain comme son père alors, en attendant de publier l'oeuvre de sa vie, elle s'entraîne en relatant son quotidien dans des cahiers. 
Et ce quotidien n'est pas toujours facile : la sœur aînée Rose est quelqu'un d'égoïste, de franc mais de froid, le "pater familias" n'a plus rien écrit depuis des lustres, les Mortmain sont criblés de dettes et leur vieux château médiéval tombe en ruines ! Heureusement qu'il y a la très belle, douce et fantasque belle-mère peintre, Topaz, pour remonter le moral des troupes.

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Cependant, lorsque Simon et Neil Cotton, deux frères Américains fortunés, s'installent dans le domaine voisin, tels des Mr Darcy en puissance, la vie au château est bouleversée pour tout le monde... même pour Stephen, le jardinier des Mortmain, qui se meurt d'amour pour Cassandra, et même pour les deux chiens du châteaux, Héloïse et Abélard. ^_^

J'ai brossé son vêtement. Mais avec une brosse qui avait perdu la majeure partie de ses poils, un costume élimé qui avait lui aussi perdu de son poil et Héloïse qui perdait tous les jours un nombre incroyable de poils, je vous laisse imaginer le résultat.

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Ce roman a un délicieux goût rétro, pas de doute, certains passages sont pleins d'humour et le personnage de Cassandra, à fleur de peau, porté par les mots, perspicace et cultivé, est attachant. Pourtant, je lui ai trouvé moins de profondeur qu'à une Anne Shirley, par exemple.
En fait, le début du récit m'a paru très long, puis l'histoire m'a emballée pendant 250 pages... avant que mon intérêt ne s'essouffle. J'ai trouvé que l'histoire ronronnait, tournait en rond. Bref, peut-être n'était-ce simplement pas le genre de lecture qu'il me fallait cette semaine ? Finalement, je regrette de ne pas avoir lu ce livre plus jeune ; je lui aurais assurément trouvé une autre saveur.
528 pages

Dodie Smith est également l'auteure d'un autre ouvrage bien connu... Les 101 dalmatiens !
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Commentaires
C
Je l'ai commencé hier et je m'ennuie. Je n'y trouve aucun charme. Je l'avais noté suite à un coup de cœur de je ne sais plus qui, je pensais que c'était toi, mais visiblement non ^^ Je me demande si je vais poursuivre, je m'ennuie ferme...
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