Nora Roberts, "Un Noël dans les Catskills"
Cela faisait un moment que je n'avais plu lu de romance-doudou signée Nora Roberts, presque un an me semble-t-il. Nous avons donc scellé nos retrouvailles ce week-end, sur fond de toux, de trachéite carabinée et d'extinction de voix. Un Noël dans les Catskills, cette région montagneuse au nord de New-York, fait partie du recueil Rêve d'hiver repéré il y a quelques jours chez Mya Rosa (ça n'a pas traîné ^_^).
A la mort de leur richissime grand-oncle, qu'ils étaient les seuls à venir voir et à apprécier, Pandora et Michael, cousins éloignés, se trouvent contraints, par le testament de leur excentrique aïeul tant aimé, à un curieux arrangement : celui-ci leur demande de passer 6 mois ensemble dans son immense maison, une résidence pleine de fantaisie et de souvenirs, s'ils veulent toucher la totalité de leur héritage (le principe m'a rappelé Demain est un autre jour).
Pandora, créatrice de bijoux, et Michael, scénariste pour la télévision, ne s'entendent guère : l'expérience promet donc d'être particulièrement intéressante...
Evidemment, de telles dispositions ne sont pas au goût des autres membres de la famille, des vautours intéressés et prêts à tout pour augmenter leur patrimoine déjà conséquent. Et, alors que l'hiver s'installe dans la montagne, que Pandora et Michael commencent à apprécier leur séjour ainsi que la présence rassurante des deux vieux domestiques de leur oncle, d'étranges incidents se produisent dans et autour de la maison : qui leur en veut à ce point ?
La part du suspense, bien que mesurée, est quand même appréciable ; ça change un peu des romances habituelles. Quant au cadre (la forêt, la neige, le sapin qu'on va choisir pour Noël, les feux de cheminée, la gentille cuisinière entremetteuse, du thé brûlant dans de vieilles tasses en porcelaine, un vaste grenier un peu magique, Dolly Parton à la radio...), il est réconfortant à souhait !
Au final, même si la répétition des mêmes expressions lors des scènes d'amour m'a un peu agacée, cette histoire "noëlienne" a tout de même pleinement rempli sa mission, en offrant la tendre évasion recherchée : un récit-chausson (et un tantinet frisson), douillet comme on les aime !
247 pages