C'est reparti ! (🌠 "Thanatea" et "Fils de personne")
Bonjour, chers tous !
Après avoir passé pas mal de temps à réaménager ma petite cabane virtuelle et après avoir rapatrié tous mes liens préférés un par un (seule option pour un affichage complet : le menu horizontal en haut, sous la bannière), je me ressens enfin de nouveau chez moi ! J'espère que ça vous plaît (en même temps, c'est très simple et sobre, facile à "rebidouiller" si besoin...) ! ;-)
Pour fêter ça, voici un nouveau vlog (avec ma toute première miniature digne de ce nom, cocorico !) placé sous le signe de l'énergie, de la motivation (c'est fou comme ça me booste de vous avoir "avec moi", de l'autre côté du logiciel de montage ^_^), du métal symphonique... et des polars aussi, avec quelques excellentes lectures (il faut encore que je me familiarise avec le nouveau traitement de texte de la plateforme ; ce ne sera sans doute pas aussi "cosy" qu'avant mais tant pis...).
🌠 Thanatea de Sonja Delzongle (416 pages)
Thanatea. Un nom qui sonne comme celui d'une femme ou d'une déesse. Un mot plutôt agréable, exotique, à condition de ne pas en connaître la racine grecque, thanatos, la mort. Le plus long des voyages. L'éternité.
Une autre qu'Esther aurait sûrement pris peur mais, durant ses années passées à la police judiciaire, celle-ci a côtoyé la mort sous ses aspects les plus sombres, les plus violents. Un quotidien qui l'a usée, au point d'être prête à tout quitter pour rejoindre cette entreprise de pompes funèbres située au cœur du lac Léman. Et même si ce nouvel environnement s'annonce quelque peu macabre, au moins elle n'aura plus à voir les stigmates d'un meurtre sur la chair, les organes, les os. Là-bas, la mort sera un concept, du marketing, elle sera travaillée, pensée, enrobée dans du velours ou du satin. Là-bas, Esther espère trouver enfin la paix...
>> Une intrigue menée avec maestria, un rythme haletant, des protagonistes intéressants (le lien entre les trois amies policières, Esther, Hélène, Layla, m'a conquise). Malgré une thématique très lourde, absolument bouleversante (j'ai pleuré plusieurs fois, vous voilà prévenus), ce récit est d'une efficacité troublante ! Après Boréal et Abîmes, me voilà de nouveau convaincue par l'autrice. Merci, Chantal ! ^_^
🌠 Fils de personne de Jean-François Pasques (413 pages)
Un numéro de téléphone, un exemplaire de La Peau de chagrin et un briquet de la Légion étrangère. C’est tout ce qui est retrouvé sur le cadavre d’un homme abandonné dans un bassin du jardin des Tuileries, en ce début d'avril 2005. Alors qu’il piétine déjà dans une enquête sur la disparition de trois jeunes femmes, le commandant Julien Delestran est chargé de l’affaire. Le numéro de téléphone est sa première piste : c’est celui du CNAOP, l’organisme permettant aux enfants nés « sous X » de retrouver leurs parents biologiques. Mais tandis que le commandant essaie d’avancer sur cette nouvelle enquête, la précédente se rappelle à lui quand sa hiérarchie lui adjoint l’aide d’une psychologue. Tout d’abord sceptique face à cette « ingérence », Delestran est bien obligé de reconnaître que Claire Ribot sait mettre au jour la vérité aussi bien que le plus fin des limiers. Et qu’elle ne sera pas de trop pour sonder, avec son groupe, les tréfonds de l’âme humaine…
>> Une enquête écrite par un vrai enquêteur, ça rend tout de suite les choses plus authentiques, non ? A mi-chemin entre Louise Penny (il y a du Armand Gamache dans le commandant Delestran) et Fred Vargas, en passant par Alexander McCall Smith, l'auteur m'a bluffée : un récit efficace, parfois engagé ; des relations particulièrement soignées entre les personnages, tous attachants d'ailleurs ; un texte à la fois sombre, poignant et doux, riche, dans lequel le lecteur se sent comme "accueilli". Cerise sur le gâteau : les nombreuses références littéraires et la place accordée aux livres dans ce... livre ! On y parle même de "PAL", c'est dire. Merci, Claude ! ^_^
A très bientôt ! ;-)